La situation des jeunes, notamment la prise en charge de leurs aspirations, était l’un des points importants du septième séminaire gouvernemental qui s’est tenu du 19 au 21 février 2024 sous l’autorité du Premier ministre Anatole Collinet Makosso.
Ce séminaire avait pour objectif d’arrêter les projets à engager, les mesures concrètes à prendre dès cette année ainsi que d’en préciser le financement et le chronogramme d’exécution.
Les groupes de travail constitués portaient sur l’employabilité; l’entreprenariat; l’éducation et l’accompagnement des jeunes; l’accélération de la mise en œuvre des projets du programme d’investissement public; l’assainissement et résilience des villes et la mise en œuvre des actions d’urgence humanitaire.
Concernant le sous-programme pro-jeunes, les participants ont passé en revue les mesures susceptibles de créer 10.000 emplois publics, civils et militaires, et 90.000 emplois dans le secteur privé, ceci au moyen d’une politique axée notamment sur la ‘’Congolisation’’ des emplois, en particulier dans les secteurs du commerce, de l’agriculture, de l’économie numérique, des zones économiques spéciales et la valorisation des emplois dissimulés, à l’instar des artisans, des techniciens de surface et des merchants servant de relais aux opérateurs de télécommunication ont été analysés.
S’agissant de la mobilisation des revenus nécessaires au financement du PND, les échanges ont porté entre autres, sur la structure des recettes et l’analyse des soldes, les mesures de maximisation des recettes fiscalo-douanières et des ressources naturelles.
L’amélioration des seules recettes fiscalo-douanières n’étant pas suffisante pour dégager des marges budgétaires pouvant financer les dépenses d’investissement souhaitées, la réflexion a porté sur d’autres niches, à l’instar du foncier, qui pourront être fiscalisées pour accroître les revenus de l’Etat.
Clôturant les travaux, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a rappelé que ce septième séminaire gouvernemental vient de confirmer l’utilité et la pertinence de cette méthode de fonctionnement et de l’action du gouvernement: «Nous avons décidé de la mise en place de cinq groupes de travail correspondant aux quatre sous-programmes et à celui lié à la mobilisation des ressources»
Dans le cadre informel d’auto-évaluation de l’action publique des départements ministériels, le séminaire gouvernemental a fait le point de l’efficacité individuelle et collective dans l’atteinte des objectifs stratégiques du programme de société du Président de la République.
Décrétée «Année de la jeunesse», et à moins de deux ans de la fin du quinquennat du chef de l’Etat, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a précisé que les contributions de ces groupes de travail sont attendues au plus tard le 28 février pour être soumises au conseil des ministres. «Tous les ministres sont comptables du bilan», a-t-il dit. La régularité de ces séminaires gouvernementaux leur permet de suivre avec rigueur la mise en œuvre du programme: «L’élaboration et l’adoption du programme sont des étapes nécessaires dans l’action individuelle et collective. Le plus ardu est sans doute notre capacité à les mettre en œuvre; les situations imprévues, notamment l’insuffisance des ressources, peuvent mettre à rude épreuve notre engagement à réaliser les objectifs convenus. Pour cela, je sais compter sur votre ingéniosité et efficacité pour trouver des solutions utiles et opportunes devant chaque difficulté. Notre capacité de productivité et d’anticipation est sans doute la meilleure garantie d’une action efficace, car quoiqu’il en soit nous sommes tenus à l’obligation des résultats», a précisé le chef du Gouvernement.
Christevie OBA
(Stagiaire)
