Home National IN MEMORIAM : Ultime adieu des AET à Sébastien Souza Sayeto

IN MEMORIAM : Ultime adieu des AET à Sébastien Souza Sayeto

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Le président Rémy Ayayos Ikounga lors du recueillement (en médaillon le défunt)

Un dernier hommage a été rendu par les membres de l’Association des anciens enfants de troupe (AET) du Congo à l’un des leurs, Sébastien Souza Sayeto, décédé le 9 mars 2024. C’était le 26 mars à leur stèle de Brazzaville, sous les auspices de leur président, Rémy Ayayos Ikounga, en présence des membres de la famille et des connaissances. Peu après le siège du Conseil économique, social et environnemental et la messe en l’église Saint François d’Assise, la dépouille a pris la direction de l’aéroport international Maya-Maya pour le village Mataka, dans le district de Louingui (Pool), lieu de l’inhumation, le 27 mars.

«Homme d’honneur et de principe, lié par un véritable engagement dans la défense des causes qu’il croyait justes, Sébastien Souza Sayeto est né le 19 juin 1946 à Brazzaville», a rappelé Serge Eugène Ghoma Boubanga, secrétaire général adjoint de l’association, dans l’oraison funèbre.
En 1962, après l’obtention du BEPC, il est admis à suivre le cours secondaire au prytanée militaire de Saint-Louis, au Sénégal, destiné aux meilleurs élèves appelés à poursuivre leurs études après le baccalauréat le cycle supérieur. Sébastien Souza Sayeto a ensuite suivi le parcours classique d’un officier intelligent et doué, promis à une belle carrière de commandement.
En 1966, il entre à l’école militaire de l’air: l’EMA de Salon-de-Provence en France, pour sa formation initiale d’officier, le stage d’officier politique en République Démocratique Allemande en 1968, pour le cours de capitaine. Admis au concours de commissariat de l’école militaire de Salon-de-Provence en France, d’où il sortira nanti du prestige d’être le premier commissaire de l’air du Congo, en 1973.
L’exemplarité de sa carrière militaire marquée par des nominations aux différents grades et de sa carrière civile, lui permettra d’occuper différentes responsabilités qui lui donneront l’opportunité de faire éclore ses compétences dans la société, affirmant ainsi une personnalité accomplie. Il sera directeur de l’administration et des finances de la Société nationale aérienne Lina Congo; conseiller au ministère des Transports où il contribuera à la mutation du secrétariat général de l’aviation civile en Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), en 1978. Engagé à l’ANAC, il y occupera dès 1982 le poste de chef de service de l’administration et des finances, et favorisera en interne l’explosion d’une nouvelle génération de cadres.
En 1992, à la faveur de la Conférence nationale souveraine, au cours de laquelle il est réhabilité au sein des Forces armées congolaises au grade de colonel, sa carrière administrative prendra un autre tournant. Il sera nommé conseiller du Premier ministre, chef du gouvernement, puis secrétaire général de la primature, président de la commission affaires sociales, environnementales et économiques du Conseil économique et social.

Alain-Patrick
MASSAMBA

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