En vue du lancement effectif du centre d’Aubeville, dans le département de la Bouenza, une réunion s’est tenue, mardi 4 février 2025, autour du ministre en charge de la Jeunesse et de la formation qualifiante, Hugues Ngouelondélé, afin d’accélérer les préparatifs d’accueil des premiers pensionnaires.
En matière d’encadrement de la jeunesse, aucune initiative n’est de trop, tant il est vrai que la jeunesse est la tranche de la population la plus dense et la plus importante. La reconstruction du centre d’Aubeville, par exemple, est l’une des réponses appropriées du gouvernement à l’encadrement des adolescents et jeunes égarés, pour les sortir de l’inactivité et les autonomiser. Ce centre va ouvrir ses portes dans quelques mois, a annoncé le 4 février dernier le ministre Hugues Ngouelondélé. C’est dans cette perspective qu’il a réuni autour de lui des cadres de son département, qui ont planché sur l’opérationnalisation imminente de cet espace.
Quatre équipes ont été formées : la première se chargera des aspects juridiques, la seconde concevra les programmes pédagogiques, les deux dernières se consacreront respectivement à l’évaluation des besoins logistiques et financiers et à l’identification des futurs pensionnaires et partenaires. Ils ont deux semaines pour fournir leurs rapports d’étape, le délai étant fixé au 15 février. Quant à la rentrée administrative, elle est prévue pour la fin mars 2025.
Aubeville est un centre d’insertion et de rééducation des jeunes. Il est composé de salles de classe, de bâtiments administratifs, de réfectoires, de dortoirs, d’une infirmerie, d’un restaurant, d’un terrain de sport, d’un amphithéâtre de plus de 250 places. Il comprend en son sein une ferme. L’essentiel n’est pas seulement de faire vivre Aubeville. Il restera à rendre ce centre pertinent, efficace.
G.-S.M.
