L’an XII de la disparition de Martin Itoua, président émérite de l’Association des Parents d’Elèves et Etudiants du Congo a été commémoré mardi 04 février 2025 sous le signe de l’attachement aux idéaux défendues par l’illustre disparu.
La célébration de cet anniversaire a débuté à la Cathédrale Sacré Cœur de Brazzaville où une eucharistie a été officiée pour réitérer le repos de l’âme de l’illustre disparu, puis s’est poursuivi au cimetière du centre-ville de Brazzaville.
Deux moments forts ont ponctué ce recueillement, la pose des gerbes de fleurs par Jean Boumandouki, président national de l’APEEC par intérim, président du bureau coordonnateur départemental de l’APEEC de Brazzaville, assisté des responsables de la caresco, du bucona et du bucode ; ensuite la bénédiction du sanctuaire érigé pour abriter sa dernière demeure et celle de sa nièce.
Saluant la mémoire de l’ancien président de l’Apeec, l’Abbé Abraham, prête mandaté pour ce rituel, a rappelé les valeurs intrinsèques et l’engagement portés par Martin Itoua pour l’école congolaise. «C’était un homme de conviction et d’intégrité morale. Il est parti physiquement, spirituellement il est avec nous. Il faut qu’on trouve d’autres Martin Itoua parmi vous. Cette prière doit changer notre manière d’être, qu’on s’aime sincèrement. Quand quelqu’un est malade on ne l’assiste pas, mais quand il décède on sort de beaux chapiteaux des cotisations se font et l’on cherche à connaitre le plus offrant, pourquoi faire? Nous devons poser des actes positifs envers les autres, la vie est sacrée et courte».
Face au caractère éphémère de la vie sur terre, l’abbé Abraham a exhorté l’assistance à profiter des bienfaits de l’existence et surtout de contribuer à la poursuite de l’œuvre entamée par Martin Itoua en faveur de l’école.
Pour ses collègues de l’apeec, Martin Itoua est un exemple à suivre. «C’était notre président, nous avons travaillé avec lui, il nous a encadré et nous avons appris beaucoup de choses de lui », a conclu Kou-Milho Annie Noëlle, responsable de l’APEEC, à la fin du rituel commémoratif.
Victor GUEMBELA