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JUSTICE : Deux présumés trafiquants fauniques attendent leur verdict

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Les deux présumés trafiquants

Le verdict portant sur l’affaire de trafic de produit de faune à Pointe-Noire sera prononcé le 5 décembre prochain par le Tribunal de Grande Instance de cette ville. Deux présumés trafiquants d’une peau de panthère, trophée d’une espèce animale intégralement protégée, y sont concernés.

En rappel, les deux présumés trafiquants fauniques avaient été pris le 2 septembre dernier, à Pointe- Noire, en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère. Plusieurs audiences inhérentes à cette affaire ont eu lieu au Tribunal de Grande Instance de Pointe-Noire. Au cours de celles-ci, les deux individus ont reconnu les faits qui leur sont reprochés.
L’interpellation de ces deux présumés délinquants fauniques avait été effectuée par les éléments de la Section de recherches judiciaire de région de Gendarmerie de Pointe-Noire et des agents de la direction départementale de l’Economie forestière de cette ville, avec l’appui technique du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (PALF).
Les deux individus avaient été interpellés pour délits de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère. L’un de deux trafiquants présumés aurait acheté cette peau de panthère au village Bokania, dans le district de Makoua (département de la Cuvette). Il l’aurait transportée du village précité à Pointe-Noire, afin de la revendre.
Les deux trafiquants présumés tombent sous le coup de la loi n° 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées qui, en son article 27, stipule: «l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national, des espèces intégralement protégées, ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits, sauf dérogations spéciales de l’administration des eaux et forêts, pour les besoins de la recherche scientifique…».
Tout contrevenant à cette loi encourt des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme, avec une amende dont le plafond est de 5 millions de F.CFA.
A signaler que le commerce illégal de produits de faune conduit à l’extinction des espèces animales sauvages à travers le monde.

V.M.

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