Le Centre international de conférence de Kintélé a abrité du 4 au 6 février 2025, l’atelier sur la revue des plans de travail annuels budgétisés 2024 et la planification 2025, sur le thème: «La bonne gouvernance, la transparence, l’efficacité, l’efficience et la responsabilisation au service de la santé pour tous».
Les cérémonies d’ouverture et de clôture de cet atelier qui a réuni les cadres du ministère de la Santé et les partenaires sociaux tels l’OMS, l’UNICEF, FNUAP, PNUD, CRS, Banque mondiale ainsi que les ministères concernés, ont été placés sous les auspices du Pr Jean-Rosaire Ibara, ministre de la Santé et de la population.
Les participants ont été répartis par panel de réflexion animés par les experts sous la modération du Pr Alexis Elira Dokekias. Ils ont planché sur les problématiques liées à l’amélioration de la qualité des soins de santé car la majorité des établissements sanitaires du pays traversent une zone de turbulence sans précédent.
Des thématiques ont été axées sur la «présentation du 14e programme de travail de l’OMS», sur la «présentation du plan national de développement sanitaire 2023-2026», sur la «présentation du budget programme du secteur de la santé», sur le «mécanisme de financement des bailleurs (Fonds mondial, Union européenne, Agence française de développement (AFD), Banque mondiale».
Toutes les questions liées à la bonne santé des populations ont été passées au peigne fin. A cela s’ajoutent les maladies transmissibles et non transmissibles; les maladies tropicales négligées; la gestion axée sur les résultats des hôpitaux généraux, de référence et de base; l’identification des résultats et interventions à haut impact pour 2025.
Le représentant de l’OMS-Congo, Vincent Sodjinou, a indiqué que l’organisation de la présente revue et la planification 2025 traduisent la volonté du ministère de la Santé de renforcer la redevabilité des acteurs ainsi que le dialogue avec les acteurs du niveau opérationnel pour identifier et mettre en œuvre des interventions majeures à haut impact.
La santé, ODD3, étant à la fois un déterminant et un produit des autres ODD, il est indispensable que le pays accélère les approches systémiques et multisectorielles ainsi que le renforcement de la centralité de la santé et la santé dans toutes les politiques. Ceci est indispensable pour faire face aux défis liés aux épidémies et aux changements climatiques.
Le ministre de la Santé a fait savoir que l’un des piliers importants pour le développement de notre pays en matière de santé est la santé pour tous. Il faut la digitalisation du système de santé pour qu’il soit performant, le renforcement des capacités humaines, l’augmentation des sources de financement, la création de la direction de la sécurité sanitaire.
Pascal BIOZI
KIMINOU
