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SOCIETE CIVILE : Pour des élections libres, transparentes et apaisées en République du Congo

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Les participants posant pour la postérité

Le coordonnateur national des réseaux et associations œuvrant pour la gouvernance démocratique et électorale (CORAGED) Céphas Germain Ewangui a présidé, mercredi 20 mars dernier à Brazzaville, la cérémonie du compte rendu de la rencontre entre le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et du développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, et l’ensemble des parties prenantes au processus électoral en République du Congo tenue le 12 mars dernier à Brazzaville.

Céphas Germain Ewangui a rappelé que la société civile a un grand rôle à jouer dans l’amélioration et le renforcement de la gouvernance électorale. Il justifie la thèse en s’inspirant de l’ancien président français Georges Clemenceau qui disait: «La guerre était une chose trop sérieuse pour être laissée entre les mains des militaires». Autrement, «l’organisation des élections démocratiques est une chose trop sérieuse pour être laissée entre les mains des seuls politiciens», a-t-il dit. Puisqu’aussi bien, «nous avons, nous, organisations de la société civile, une importante responsabilité, non seulement en termes de contribution dans la recherche des solutions aux défis auxquels notre pays est confronté, mais aussi, de manière particulière, dans la bonne marche ou non, de la démocratie. Pour le cas d’espèce dans l’accompagnement des processus électoraux», a-t-il poursuivi.
La rencontre entre le ministre Mboulou, les partis politiques de la majorité, de l’opposition, du centre, des organisations de la société civile a porté sur la mise en œuvre effective de la biométrie et la refonte de la loi électorale.
Raymond Zéphirin Mboulou a évoqué les dialogues nationaux successifs tenus à partir de 2009 à Brazzaville, Ewo, Dolisie, Sibiti, Ouesso, Madingou, Owando, ainsi que les différentes recommandations issues de ceux-ci et a souligné qu’au nombre de ces recommandations, une seule à ce jour n’a pas connu d’exécution, il s’agit de la biométrie. En se basant sur les résultats du recensement général de la population et de l’habitat pour que la biométrie, enfin, entre pleinement en exécution pour les prochaines élections. Il a en outre souligné la nécessité, après tant de modifications, à réaliser la refonte complète de la loi électorale, et a précisé que tout ceci se fera avec la pleine participation de toutes les parties prenantes au processus électoral.
Les chefs des délégations des parties prenantes ont salué la démarche du ministre qui, depuis 2009, et au nom du Gouvernement, organise des concertations pour rechercher le consensus avant chaque élection. Pascal Tsaty Mabiala, chef de file de l’opposition, a présenté la difficulté qui est la sienne dans la constitution d’une délégation consensuelle de l’opposition par rapport à la panoplie des composantes, sous composantes et fractions. Céphas Germain Ewangui a, pour sa part, mis en relief le fait que malgré le principe de parité acté dans le pays, notamment dans la loi fondamentale, toutes les délégations n’étaient exclusivement constituées que des hommes à l’exception de la délégation de la société civile constituée de façon paritaire.

Gaule D’AMBERT

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