Aux revendications sociales de ces dernières semaines s’ajoute maintenant l’inquiétude suscitée par une criminalité galopante à Brazzaville. Chaque jour, des bandits dictent leur loi en toute impunité. Des crimes et délits sont dénoncés. Jeudi 30 octobre 2024, par exemple, des assaillants ont fait irruption dans une parcelle du quartier Nkombo-Matari, à hauteur de l’arrêt de bus ‘’Forage’’. Ils ont tenu en respect les occupants, tous des locataires, parmi lesquels le journaliste Duclair Pan de Nguié de Télé-Congo. Celui-ci a été tailladé aux doigts et aux genoux par les agresseurs, plus d’une vingtaine de malfrats munis d’armes blanches, selon un témoignage. Ses agresseurs voulant s’en prendre à sa petite famille, il a été contraint, sous la menace, de les laisser emporter une somme de 250.000 francs CFA, sa carte monétique et son téléphone portable. Chez son voisin, les assaillants auraient ravi également de l’argent et un ordinateur portable. Ils ont disparu dans la nature. La prison ne leur fait apparemment plus peur. Les Brazzavillois vivent maintenant dans une certaine psychose de ces vols à main armée, alors que la police promet toujours de les sécuriser.
Un journaliste de Télé-Congo agressé chez lui par des inconnus
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