Dans le cadre de sa responsabilité sociétale, la Société de recherche et d’exploitation minière (SOREMI SA) a procédé à la réhabilitation du tronçon routier Mfouati-Boko-Songho-Madingou, long de 90 km, dans le département de la Bouenza. Sa mise en service officielle a eu lieu le 1er octobre, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre d’Etat, ministre des industries minières et de la Géologie, Pierre Oba, en présence du ministre chargé de la Jeunesse et de l’Education civique, Hugues Ngouélondelé, et des autorités départementales de la Bouenza.
Les travaux d’entretien lancés le 13 mai 2024 à Madingou ont consisté, entre autres, au dégagement de l’emprise sur un linéaire total de 90 km; à l’aménagement de la plateforme avec le traitement des bourbiers et des pentes ravinées; au rechargement de certaines sections avec de la latérite extraite des emprunts; la consolidation des remblais d’accès aux ouvrages; le reprofilage; l’élargissement et le compactage.
Il s’agit notamment de deux axes routiers, longs chacun de 45 km, avec une largeur circulable variant entre 7 et 9 m, dont l’état de délabrement ne facilitait guère la fluidité de trafic entre les trois circonscriptions.
Francis Landry Nguéloundou, directeur général de l’entretien routier, a salué l’engagement du préfet de la Bouenza, Jules Monkala-Tchoumou, à faire usage de cahiers des charges des partenaires en matière d’entretien routier. Cet engagement du préfet a permis d’entretenir les axes Mfouati-Nkengué et Madingou-Nkengué-Boko-Songho par la Soremi, une société que notre département ministériel comptera désormais parmi les partenaires œuvrant pour le maintien de nos axes routiers », a-t-il déclaré.
Le directeur général de SOREMI SA, Shenghong Cheng, a dit que la réparation de la route Mfouati-Boko-Songho-Madingou est une autre partie de «nos efforts pour aider au développement de la République du Congo et une manifestation concrète de notre enracinement à long terme au Congo pour le développement durable du cuivre, du zinc, de l’or et des autres polymétaux et reflète également notre responsabilité sociale en tant qu’entreprise responsable».
Pour lui, SOREMI continuera tout en se développant à rendre la pareille à la communauté locale et au Gouvernement. «Unissons-nous et travaillons dur pour approfondir l’amitié traditionnelle entre la Chine et le Congo et dessinons ensemble un avenir meilleur», a-t-il dit.
Il a souhaité que l’amitié entre le Congo et la Chine soit éternelle et se transmette de génération en génération. Et d’ajouter: «SOREMI, pour son développement ultérieur, nous avons sollicité les orientations et le soutien du ministre d’Etat, surtout pour les travaux de recherche minière. Pour une société minière, la fiscalité de la phase de construction n’est pas la même avec la phase d’exploitation. Pour cet avenant, il traite de certaines politiques spécifiques fiscales pour notre société».
Le ministre d’Etat Pierre Oba s’est réjoui du fait que la SOREMI tient ses engagements en faveur de l’amélioration du cadre de vie de la population. «La SOREMI a réhabilité un tronçon de 90 km de route qui était un casse-tête pour la population. Elle vient de faciliter la circulation des personnes et des biens», a-t-il rappelé.
Le ministre a également eu une séance de travail avec la direction générale de SOREMI, située à Mbandza, dans la sous-préfecture de Mfouati. «Nous pouvons dire que l’évolution est satisfaisante. Nous avons quelques inquiétudes qui nous demandent de redoubler d’effort. Pour cela, nous sommes obligés de travailler dur pour rechercher des ressources additionnelles puisque les ressources déjà découvertes actuellement vont s’épuiser et si nous ne découvrons pas autre chose, dans quelques années, les usines vont se retrouver en difficulté. Mais, pour le moment, l’activité se déroule bien à la satisfaction de tout le monde», a-t-il précisé.
Installée en République du Congo depuis quelques années, la société chinoise SOREMI exploite le cuivre et le zinc dans le département de la Bouenza. C’est la première entreprise ayant réussi dans la recherche, la construction et l’exploitation minière au Congo. Elle a une capacité de production annuelle de 8000 tonnes de cathode de cuivre et de 13 000 tonnes de zinc, pour 1 200 employés dont 914 Congolais.
Cyr Armel YABBAT-NGO