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EDUCATION : Une troisième évaluation du PASEC

EDUCATION : Une troisième évaluation du PASEC

Une mission du Programme d’analyse des systèmes éducatifs (PASEC) de la Conférence des ministres de l’éducation des Etats et gouvernements de la Francophonie (Confemen) conduite par Birba Ousmane a rencontré le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, le 18 octobre dernier à Brazzaville. Leurs discussions ont porté sur la définition des paramètres de la nouvelle évaluation du système éducatif congolais que le PASEC entend mener en 2024.
Après deux évaluations internationales du PASEC effectuées en 2014 et 2019, le Congo se porte candidat pour celle de 2024. Ces évaluations portent sur l’application des politiques éducatives, permettant au pays examiné d’avoir des repères sur le pilotage de son système éducatif et de pouvoir renseigner sur les indicateurs de mise en œuvre de l’ODD 4 relatif à l’accès à l’éducation de qualité.
Focalisée en général sur les méthodes d’apprentissage des élèves des cours préparatoires et cours moyens, l’évaluation de 2024 sera élargie aux élèves du collège notamment ceux des classes de 3e.
La réunion du PASEC avec les acteurs nationaux de l’éducation a consisté à définir les paramètres nécessaires à la bonne marche de cette évaluation ayant la particularité d’être effectué dans vingt-quatre pays dont des pays lusophones et anglophones.
De la précédente évaluation, il ressort que dans certains pays, les élèves ont présenté des problèmes de compréhension de la langue d’apprentissage en l’occurrence le français. D’après le conseiller technique du PASEC, Birba Ousmane, cette faiblesse est imputable au milieu de vie de l’apprenant dominé par des communications en langues locales. Néanmoins les performances des élèves congolais concernant la langue d’apprentissage se place sensiblement au-dessus de la barre des 50%.
Birba Ousmane a encouragé les acteurs de l’éducation à s’approprier les rapports nationaux du PASEC, produits à l’issue de chaque évaluation, pour corriger les dysfonctionnements relevés en vue d’améliorer leur système éducatif.

Esperancia
MBOSSA-OKANDZE

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A propos de l'auteur

Editorial

140 ANS, TROISIÈME !

Nous nous acheminons vers la conclusion des festivités du 140è anniversaire de l’Evangélisation du Congo. Nous l’avons fêtée à Owando, à Pointe-Noire (Loango), et maintenant à Brazzaville : nous avons mis nos pas dans les pas de ces missionnaires spiritains qui vinrent vers nous, Bible en main, pour nous apporter l’Evangile. 140 ans ont passé depuis : la graine plantée en terre du Congo est devenue plante et a donné du fruit. On pourrait dire que nous sommes passés à l’heure du bilan.

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