On a beau dénoncer cela, beaucoup d’élèves, avec l’aide de leurs parents et la complicité de certains superviseurs des examens d’Etat et des responsables locaux, ont plutôt fait le choix de faire parler les espèces sonnantes et trébuchantes pour réussir. C’est le cas, entre autres, au Brevet d’études du premier cycle (BEPC). Selon les témoignages de certains responsables de retour à Brazzaville, il y aurait eu des fraudes massives dans un centre de la Cuvette-Ouest où ils étaient affectés. « Des personnes ont composé à la place des candidats et fait rentrer des copies d’examen dans les salles de classe », affirme un enseignant. Comme quoi, la fraude et la corruption sont devenues des phénomènes de société qui ne seront pas faciles à enrayer.