Décédé le mercredi 21 août dernier au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B), à l’âge de 56 ans, des suites d’une courte maladie, notre collègue Gislain Wilfrid Arsène Boumba, appelé affectueusement «Ya Willy», responsable des actualités religieuses «Vie de l’Eglise», a été inhumé le mercredi 4 septembre au cimetière privé de Wayako, sur la route de Mayanga (8è arrondissement Madibou). Son enterrement a été précédé d’une cérémonie d’hommage, puis d’une messe de funérailles en l’église Saint-Esprit de Moungali, sa paroisse d’origine.
Mianzoukouta, directeur de publication de La Semaine Africaine prononçant
l’oraison funèbre
La cérémonie d’hommage s’est déroulée au Centre interdiocésain des œuvres (CIO) en présence de quatre évêques: NN. SS Gélase Armel Kema, archevêque d’Owando et administrateur apostolique du diocèse de Ouesso; Daniel Franck Nzika, évêque d’Impfondo; Victor Abagna Mossa, archevêque émérite d’Owando; Louis Portella Mbuyu, évêque émérite de Kinkala.
Ces personnalités ecclésiales ainsi que les abbés Vivien Carol Etouolo, secrétaire général de la Conférence épiscopale du Congo (CEC); Jean-Baptiste Ngoyi Ngoma, secrétaire adjoint et gestionnaire de la CEC; Guy Noël Okamba, coordonnateur de la Commission épiscopale Justice et paix; Valentin Moyongo, directeur national des œuvres pontificales missionnaires (OPM), les membres des Commissions épiscopales, les prêtres, les religieuses, le bureau du Conseil national de l’apostolat des laïcs Catholiques du Congo (CNALC), toutes les structures relevant du secrétariat général de la CEC; ainsi que les anciens directeurs de publication de La Semaine Africaine, notamment Bernard Mackiza et Joachim Mbanza, étaient tous mobilisés pour rendre un dernier hommage à celui qui s’en est allé pour toujours.
L’équipe rédactionnelle et les autres catégories de personnels de La Semaine Africaine, conduites par leur directeur de publication et rédacteur en chef, Albert Mianzoukouta, ont accompagné leur collègue depuis la levée de corps à la morgue municipale de Brazzaville jusqu’à sa dernière demeure. Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo, s’est aussi associé au deuil qui a frappé notre journal. La Semaine Africaine lui adresse ses vifs remerciements, car ne dit-on pas que c’est dans le malheur qu’on reconnait ses amis?
Aux évêques du Congo nous disons aussi merci pour leur soutien paternel et les Commissions épiscopales pour l’assistance multiforme. Après le Centre interdiocésain des œuvres, le cortège funèbre a pris la direction du domicile familial, au quartier Diata, où les parents, amis et connaissances se sont recueillis à leur tour devant le cercueil du disparu.
La dernière étape avant l’enterrement a été la messe de funérailles en l’église Saint-Esprit, animée par l’une des chorales de la paroisse.
Trois évêques: NN.SS Victor Abagna Mossa (célébrant principal), Daniel Franck Nzika et Louis Portella Mbuyu et une trentaine de prêtres parmi lesquels les abbés, Vivien Carol Etouolo, Antonio Mabiala, secrétaire général de l’association des conférences épiscopales de la région de l’Afrique centrale (ACERAC); Vincent Massengo, vicaire général de Brazzaville; Presley Tavel Driss Nkodia, aumônier diocésain adjoint de la confrérie Sainte Rita, et Aubin Banzouzi, vicaire à la cathédrale Sainte Monique de Kinkala, ont concélébré cette messe.
Dans l’homélie sous forme de témoignage qu’il a prononcée, l’abbé Christian Roch Onésime Milandou, curé de la paroisse Saint-Esprit, a souligné que le disparu «fils de la paroisse, a reçu ses sacrements à l’initiation chrétienne: baptême le 21 juin 1980, la confirmation en 1981 et adhéré à la confrérie Sainte Rita de cette paroisse en juillet 1984. Wilfrid Boumba était mon ami d’école, à Bayardelle (université Marien Ngouabi). Il a vécu une vie éducative aisée, puisque titulaire d’une licence en sociologie; une vie de famille puisque père de huit enfants; une vie de foi puisque marié religieusement. Dans tout cela, Wilfrid Boumba n’a fait que porter sa croix à la suite du Christ», a-t-il indiqué.
La mort de Gislain Wilfrid Arsène Boumba a suscité beaucoup d’émotion à la paroisse Saint-Esprit. Sans doute à cause de sa pleine implication dans la vie de cette paroisse où il accomplissait ses tâches avec zèle et dévouement. A La Semaine Africaine, ses collègues sont sûrs d’une chose: le Seigneur leur a ôté à jamais ce sourire si éclatant et sans ride qui envahissait la salle de rédaction les jours de bouclage du journal. Ils l’ont perdu. Ils ne le reverront plus. Cela explique, sans doute, pour ceux qui n’ont pu résister, leurs sanglots à l’esplanade du CIO et en pleine célébration eucharistique.
Pendant la bénédiction de la tombe par l’abbé André Bienvenu Kimbengui et dans son mot d’adieu, l’un des parents du défunt a mis l’accent sur le jour de décès du père biologique de Wilfrid, un mercredi, «trois autres parents sont décédés aussi un mercredi». Wilfrid Boumba décède un mercredi et est inhumé un mercredi. Finalement que se passe-t-il avec le jour du mercredi» S’est-il interrogé..
La mort de Wilfrid a été vivement ressentie par de nombreux chrétiens, surtout ceux de l’archidiocèse de Brazzaville comme en témoigne leur présence remarquée à la messe. Les membres de la confrérie Sainte Rita et le personnel de La Semaine Africaine ont accompagné Willy, en ce «dies natalis» dans le Seigneur.
Nous nous souviendrons toujours de «Willy». Puisse le Dieu des miséricordieux lui donner la couronne de gloire qu’il a promise à ses bons et fidèles serviteurs.
Ses obsèques ont été retransmises en direct sur la chaîne de télévision YouTube de l’archidiocèse de Brazzaville, à laquelle s’ajoutent les reportages réalisés par Radio Maria, Radio Magnificat, les Dépêches de Brazzaville et de La Semaine Africaine.
Pascal BIOZI KIMINOU
