Il y a 48 ans que l’humanité a fait le choix de célébrer officiellement les droits des femmes. C’est l’occasion tout indiquée où les femmes et les filles sont mises à l’honneur. C’est aussi le moment propice d’une vraie évaluation sur la situation des femmes et des filles. Le 8 mars revêt aussi un caractère festif en guise de reconnaissance du chemin parcouru et de prise de conscience sur ce qui reste à faire en termes de défis à relever.
– les disparités en termes d’égalité: cette égalité, à notre avis est à concevoir en termes de dignité et de chance. Le chemin est encore long, surtout en Afrique.
– l’usage des pratiques qui favorisent la dépendance de la femme par rapport à l’homme. Alors comment agir davantage en faveur des femmes et des filles?
2) Promouvoir les droits, l’égalité et l’autonomisation
Promouvoir les droits des femmes et des filles, l’égalité de chance et l’autonomisation est essentiel pour construire une société plus juste et inclusive. Concrètement, il y a lieu d’envisager quelques pistes susceptibles de renforcer l’engagement, à savoir:
1- la sensibilisation et l’éducation:
– organiser des campagnes d’information sur les droits des femmes;
– intégrer l’égalité des chances dans les programmes scolaires;
– mettre en avant des modèles féminins inspirants.
2- Renforcement des droits et de l’autonomie:
– soutenir l’accès des femmes et des filles à l’éducation et à la formation professionnelles;
– promouvoir l’indépendance économique des femmes par l’accès à l’entrepreneuriat, au financement, à l’emploi);
– lutter contre les violences basées sur le genre par des lois strictes et des dispositifs d’accompagnement.
3) Représentation et leadership
– Encourager la participation des femmes en politique et dans les postes de décision;
– Mettre en place des politiques favorisant l’égalité salariale à tous les niveaux;
– valoriser la place de la femme dans les médias et la culture.
Somme toute, la Journée internationale des femmes mérite d’être célébrée au regard des batailles déjà remportées et surtout de l’ampleur des défis qui sont à relever. Sans toutefois verser dans le pessimisme, nous sommes conscients que l’égalité demeure une question sensible dans un monde foncièrement dominé par le patriarcat. Hommes et femmes, marchons et poursuivons ce combat tous ensemble, en pèlerins d’espérance!
Sœur Thècle Saurelle BAHAMBOULA
Religieuse de Notre Dame du Rosaire
