La crise financière sans précédent que connaît le pays sert de vecteur au commerce informel qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Une simple observation à Brazzaville permet de constater l’engouement des Congolais pour le petit commerce, comparativement aux années antérieures. À défaut de croiser les bras, beaucoup se sont créés des emplois qui n’existaient pas encore. Malgré plusieurs opérations municipales contre l’occupation anarchique des espaces publics, vendeurs ambulants, démarcheurs de grandes enseignes, ou les motos- taxis restent maîtres du terrain. Des pousseurs de brouettes dans les marchés aux démarcheurs de clients, le travail informel reste un réel moyen de survie. En tout cas, un grand nombre de personnes, hommes et femmes, vivent au jour le jour d’une activité occasionnelle. Les retards dans le paiement des salaires de certains agents de l’Etat et du privé, tout comme dans le versement des pensions des retraités participent aussi à ce nouveau comportement des concitoyens. Tous ces aléas ont amené des familles à adopter une nouvelle forme de vie dictée par la conjoncture.
Le règne de l’informel et de la débrouillardise à Brazzaville
Brazzaville
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