La première session extraordinaire du conseil central de l’Organisation des femmes du Congo s’est tenue mercredi 23 septembre dernier, au Palais des congrès à Brazzaville. La cérémonie d’ouverture a été placée sous la haute autorité de Pierre Moussa, secrétaire général du PCT. En présence de la secrétaire exécutive nationale par intérim de l’OFC, Antoinette Kebi. Le conseil central a convoqué le premier congrès extraordinaire de l’OFC du 23 au 24 octobre prochain à Brazzaville. Conformément au contexte actuel imposé par la COVID-19, le nombre des membres du Conseil central a été réduit à 65, dans le strict respect des mesures barrières.
Les participantes ont adopté avec amendement le règlement intérieur et le programme général de l’OFC. Elles ont également pris acte de la mutation de l’OFC en une union catégorielle du PCT, pour s’arrimer aux recommandations du 5e congrès ordinaire de ce parti. En ce qui concerne l’examen et adoption du règlement intérieur de l’OFC, certains articles ont suscité des débats. La qualité de membre d’honneur a aussi suscité des débats passionnants prolongeant utilement les travaux. Il a été retenu que cette qualité relève du congrès de l’OFC.
Dans son mot de circonstance à l’ouverture des travaux, la secrétaire des travaux par intérim de l’OFC, Antoinette Kebi, a tout d’abord fait observer une minute de silence en mémoire des seize de leurs camarades décédées depuis le congrès constitutif de leur organisation à ce jour. Elle a ensuite fait état de l’engagement de la femme de l’OFC mis en exergue lors du congrès constitutif de l’organisation. 
Elle a en outre relevé que l’OFC a rencontré des difficultés dans la mise en œuvre de ses objectifs. Mais elle a insisté sur la promptitude des femmes dans tous les combats politiques où elles ont été associées. Tout en mettant en lumière l’esprit d’initiative des femmes du PCT, matérialisé par la concertation citoyenne de 2015, la campagne du 8 juillet 2015 sur le changement de la Constitution, Antoinette Kebi a sollicité dans le cadre de la nouvelle organisation l’appui du secrétariat permanent du PCT, pour que l’OFC réussisse ses missions de mobilisation, d’encadrement et de qualification des femmes. Et cela, conformément à la sagesse populaire qui déclare: «un homme, une femme, une mission, des moyens».
Prenant la parole à son tour, Pierre Moussa, dans son allocution d’orientation et d’ouverture, a reconnu le grand intérêt des assises du conseil central extraordinaire et a rappelé que comme la Force montante, union catégorielle en charge de la jeunesse, «le conseil central de l’OFC devra marquer son adhésion sans faille à la recommandation du 5e congrès ordinaire du parti et s’imprégner d’ores et déjà du projet de règlement intérieur qui sera examiné et adopté lors de son congrès prévu au cours du mois d’octobre».
Clôturant les travaux de la session, Esther Ayissou Gayama, secrétaire permanente à la condition féminine, à l’enfance et à la famille, a félicité les membres du conseil central pour leur participation effective aux débats et à la discipline observée tout au long des travaux. Elle les a invitées à s’investir pleinement dans l’exécution du grand chantier de mise en œuvre des orientations et recommandations du 5e congrès ordinaire du PCT.
Pascal Azad
DOKO
