A l’heure de se rendre à l’école ou à leur lieu de travail (ou d’en revenir), les Brazzavillois éprouvent depuis lundi 7 octobre 2024 les pires difficultés pour emprunter leurs habituels moyens de transport en commun, bus et taxis-bus en particulier. Ils ont réappris à marcher sur de longues distances dans l’espoir de trouver un moyen de transport au prix de 150 francs CFA, car les chauffeurs multiplient le morcellement des itinéraires (demi-terrain). Ce n’est pas à cause d’une grève à l’appel des syndicats du secteur, même si un de ces syndicats entendait protester contre l’augmentation des prix du carburant ainsi que les tracasseries de la police. C’est qu’il y a encore une pénurie de carburant dans la ville dont l’origine serait la grève des conducteurs de trains. De longues files de véhicules sont visibles devant les stations-services où les automobilistes passent des jours dans l’espoir d’être servis en cas de livraison de carburant. Ces journées de galère entraînent des mouvements d’humeur ici ou là à travers la capitale.