Le président de l’Union des informaticiens handicapés du Congo (UIHC), l’ingénieur Castard Nzaou Pambou a animé le 25 janvier 2025 une conférence de presse sur les recommandations du premier forum national sur le handicap tenu du 3 au 6 décembre 2024 à Brazzaville. Elle a connu la participation de responsables et membres d‘organisations des personnes vivant avec handicap.
Le président Castard Nzaou Pambou a rappelé quelques unes des recommandations. – que l’Etat promeuve la présence de la personne vivant avec handicap au sein des institutions et des administrations ; – un quota de quatre places au Sénat et à l’Assemblée nationale pour les handicapés et un quota de 10 % pour le recrutement dans la fonction publique.
Le président de l’UIHC a rappelé que «les jeunes ont leur ministère, les femmes aussi. Nous sommes tous des couches vulnérables. Nous avons aussi droit d’avoir un ministère qui s’occupe de la personne handicapée. Sous d’autres cieux, les personnes handicapées font de la politique. Nous exigeons des quotas aux deux chambres du Parlement. Nous sommes des personnes à mobilité réduite, nous ne pouvons pas mener des campagnes avec les valides. C’est au Président de la République que revient cette responsabilité de choisir ou de réserver un quota aux personnes vivant avec handicap pour l’égalité des chances. Personne ne doit rester au bord de la route».
Castard Nzaou a tout de même admis que la personne handicapée n’est pas marginalisée au Congo. «Il y a des avancées très significatives. Nous avons un Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap».
Judicaël Kaboussa-Pama, président du Cercle d’appui au développement des personnes vivant avec handicap du Congo (CADPHC) s’est prononcé sur le projet de loi en circulation au profit des handicapés. «J’encourage aussi le ministère des Affaires sociales avec la tenue du forum national pour les personnes vivant avec handicap. Ce forum a donné un document stratégique de l’inclusion des personnes vivant avec handicap. C’est une grande première pour le Congo.» «Il y a maintenant un projet de loi portant protection et promotion de la personne vivant avec handicap. Nous exigeons d’accélérer le processus d’adoption de la loi sur le handicap».
Philippe BANZ
