Le collège intersyndical de l’Université Marien Ngouabi n’a toujours pas levé la grève qui paralyse le fonctionnement de l’alma mater depuis le 1er octobre 2024. Le mouvement ne sera levé que lorsque tous les salaires et heures dûs depuis 2018 auront été payés, affirment les syndicats qui critiquent l’indifférence du gouvernement face aux difficultés de l’université, la plus grande du pays. La ministre de l’enseignement supérieur est « portée disparue. Ni sur le site ni en discussion permanente avec les enseignants, qui sont en sus ses collègues, encore moins dans les médias. Un gros embargo sur l’affaire. », écrit un confrère. Dans les onze établissements de l’université, le même décor se répète : aucune activité. A ce jour, aucune perspective de dialogue ne pointe à l’horizon. Le gouvernement serait incapable d’accéder à l’essentiel des revendications du collège intersyndical. Du coup, le spectre d’une année blanche hante tous les esprits. Les étudiants la redoutent. Ils appellent le gouvernement à prendre en compte les doléances des enseignants, car ils sont les victimes collatérales d’une grève qui perdure, sans espoir d’être levée.
Université Marien Ngouabi : le spectre d’une année blanche menace
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