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VIE DES PARTIS : Pascal Ngalibo Yala satisfait de son séjour de travail à Pointe-Noire

VIE DES PARTIS : Pascal Ngalibo Yala satisfait  de son séjour de travail à Pointe-Noire

Après l’élection présidentielle du 21 mars 2021, qui a porté Denis Sassou-Nguesso, à la tête du pays, Pascal Ngalibo Yala, président-fondateur du Mouvement social pour la démocratie et la paix (MSDP), parti politique proche de la mouvance présidentielle, a séjourné dans la capitale économique où il a eu une réunion de prise de contact avec ses militants, le dimanche 4 juillet 2021. Il s’est fait accompagner des présidents départementaux: Odilon Mouamba-Nzembe (Pointe-Noire) et Jean Paul Niambi (Kouilou).

Dans le mot de bienvenu adressé au président national et sa délégation, Odilon Mouamba-Nzembe, au nom des présidents départementaux du MSDP a évoqué les difficultés qu’ils rencontrent pour animer la structure à la base. «Nous mettons à profit cette première rencontre de prise de contact pour vous dire qu’à Pointe-Noire et au Kouilou, nous avions respecté vos consignes de vote. Nous avions voté massivement le président Denis Sassou-Nguesso, malgré nos difficultés lors de cette campagne qui se résument par: le manque de soutien financier de la part du parti, ainsi que de nos partis amis de la mouvance; pas de moyens roulants pour bien se mouvoir dans la ville et les villages des six districts. Nous étions obligés de faire le porte à porte à notre risque et notre péril; le manque de matériel didactique: tee-shirts, banderoles, casquettes, la liste n’est pas exhaustive. En somme, nous étions abandonnés à nous-mêmes. S’agissant de la nouvelle équipe gouvernementale, aucun membre de notre parti n’y figure. Nos frères alliés, n’ont besoin de nous que quand il s’agit de faire la campagne. Au partage du gibier, on devient inexistant. Notre souhait est que cela puisse être corrigé dans le futur», s’est-il plaint.
Pascal Ngalibo Yala a remercié ses militants pour la qualité de l’accueil, puis il les a invités à ne pas céder au découragement, bien au contraire. «Les échecs nous font grandir. Qui va loin ménage sa monture, les élections législatives et locales arrivent à pas de géant, c’est maintenant que nous devons nous mettre en ordre de bataille pour gagner une place au soleil. Avant de regarder ailleurs, comptons d’abord sur nos propres forces. Le parti va apporter tant soi peu à la limite de ses moyens le soutien financier aux candidats des différentes échéances. Nous attendons de vous plusieurs élus locaux», a-t-il déclaré.

Equateur Denis NGUIMBI

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A propos de l'auteur

Editorial

Au pays de la démocratie monocolore

Nous sommes entrés dans la 4è mandature de notre Sénat. La semaine dernière, elle a installé ses plénipotentiaires, choisi son président. S’il s’était agi de langue, on aurait dit que le Sénat parlera désormais une langue unique. La nouvelle Chambre, en effet, est composée à la très écrasante majorité de partisans ou militants du PCT. Honneur au vainqueur. Aux sénatoriales du 20 août dernier, seuls 3 des 72 sénateurs sont venus de l’opposition comme nous l’écrivions déjà. Autant dire qu’elle ne pourra pas même chahuter une loi, espérer la mettre en échec !

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