Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres demande que l’aide humanitaire puisse entrer dans l’enclave palestinienne de Gaza, plus de dix jours après le début de la riposte aux attaques du Hamas contre l’Etat hébreux.

Le chef des Nations unies a appelé, dimanche 15 octobre, le Hamas à libérer tous les otages et Israêl à autoriser l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, avertissant que le Moyen-Orient était au bord de l’abîme. Les stocks de nourriture, d’eau, de fournitures médicales et de carburant de l’ONU en Egypte, en Jordanie, en Cisjordanie et en Israêl ’’peuvent être envoyés en quelques heures. Le personnel doit être en mesure d’acheminer ces fournitures à l’intérieur et à l’extérieur de Gaza en toute sécurité et sans entrave’’.
Aussi, a-t-il demandé au Hamas, de libérer les otages immédiatement et sans conditions. Chacun de ces deux objectifs est valable en soi. Ils ne doivent pas devenir une monnaie d’échange. Affirmant qu’il était de son devoir de lancer ces deux appels, en ce moment dramatique, ’’alors que nous sommes au bord de l’abîme au Moyen-Orient’’.
Plus de 1400 personnes ont été tuées en Israël lors de l’attaque perpétrée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas, surtout des civils, dont des enfants, et plus de 150 personnes prises en otages. A Gaza désormais en état de siège, la riposte israélienne a tué 2670 personnes, dont plus de 700 enfants, et fait 3600 blessés.
Face aux frappes aériennes israéliennes de représailles contre la bande de Gaza et après les appels de l’armée à évacuer le nord du territoire palestinien, plus d’un million de personnes ont été déplacées en une semaine dans ce territoire de 362 Km² qui compte au total 24 millions d’habitants.

Alain-Patrick MASSAMBA