Pointe-Noire a abrité, du 19 au 21 novembre dernier, l’atelier sur la mise en œuvre du mécanisme du Fonds maritime régional. Une initiative de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et du centre (OMAOC). Cette rencontre a connu la participation des quinze Etats de l’Afrique de l’ouest et du centre. Elle a été ouverte par le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Honoré Sayi. En présence de la présidente du conseil départemental et municipal, maire de la ville de Pointe-Noire, Evelyne Tchitchelle, et du représentant du préfet de Pointe-Noire, Jean-Claude Koumba.

Pendant trois jours, les participants et experts venus des différents pays ont échangé et discuté sur quelques aspects pour circonscrire l’approche régionale de la collecte des fonds nécessaires au développement des infrastructures maritimes et portuaires et des activités connexes.
A la cérémonie d’ouverture, Christian Armel Nkou, président du comité des experts de l’OMAOC et directeur général de la Marine marchande de la République du Congo, a indiqué que cet atelier avait pour importance d’améliorer la compréhension des Etats membres du Fonds maritime régional.
Pour sa part, le président de l’African consulting leaders (ACL), Philippe Bosco, a dit que sa société d’expertise était prête à soutenir l’OMAOC dans ses efforts. Il a proposé un mécanisme numérique de collecte des données, en collaboration avec les banques afin de faciliter la collecte et la redistribution systématique des fonds.
Ouvrant cet atelier, le ministre Honoré Sayi a invité les participants à s’engager dans des discussions significatives sur les stratégies à adopter pour atteindre les objectifs de l’organisation.
Les discussions ont porté sur le contexte historique et les objectifs du mécanisme du Fonds maritime régional (FMR), le calcul et la collecte des montants dûs, l’expérience de certains Etats membres et les accords bilatéraux visant à faciliter la collecte du FMR. Sa mise en œuvre implique la sensibilisation des parties prenantes, l’établissement de cadres juridiques et la désignation des institutions chargées de la facturation et du recouvrement.
Les experts ont souligné l’importance de la décarbonisation pour les ports africains. Les ports peuvent stimuler la compétitivité économique et attirer des investissements durables dans les technologies vertes et les carburants alternatifs, favorisant ainsi un environnement plus sain.
Après trois jours de discussions et d’activités en groupe, les participants ont formulé des recommandations.
Le ministre Honoré Sayi a félicité les participants et les experts qui se sont déplacés pour prendre part à cet atelier. «Notre devoir est de construire un environnement propice pour consolider nos actions en vue de la création d’une région maritime génératrice de richesses et d’emplois», a dit le ministre.

Madocie Déogratias
MONGO