M. Fréderic Lahouya a animé une conférence de presse, le vendredi 18 octobre 2020. Il a déploré la lenteur du Parquet et du bureau de l’Assemblée nationale pour faire avancer son dossier. L’ancien secrétaire de l’UMP a marqué sa désolation et veut que justice soit faite.

Fréderic Lahouya rappelle les faits: «Il y a un an, j’ai été agressé à l’hôtel Saphir par le ministre Digne Elvis Okombi Tsalisan, pendant que nous étions dans le cadre d’une activité officielle organisée par le Conseil national du dialogue. Suite à cet incident, j’ai porté plainte pour que justice soit faite. Un an après, force est de constater, qu’il n’y a pas de retour, alors qu’entretemps, cela fait six mois, nous avons appris par des sources sûres que le Parquet aurait saisi le bureau de l’Assemblée nationale pour la levée de l’immunité parlementaire de ce présumé agresseur pour qu’il réponde de ses actes devant le tribunal».
Il s’est interrogé sur ce qui justifie ce qui apparait à ses yeux comme une obstruction à la procédure judiciaire engagée par le Parquet, «alors qu’il est de notoriété publique que l’acte commis par Okombi à l’hôtel Saphir relève d’un cas de flagrance prévu par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale et dont la gravité a été constatée non pas seulement par le secrétaire permanent du Conseil national du dialogue».
Au-delà de tout, Fréderic Lahouya réaffirme sa confiance aux Institutions de la République et n’ose pas croire un seul instant que cette procédure puisse être classée au nom d’une certaine solidarité politique. Il en appelle à la responsabilité du Parquet, des élus du peuple, du président de l’Assemblée nationale pour qu’une attention particulière soit accordée à son dossier. «Tant que ce dossier n’est pas réglé, je ne peux pas me sentir comme fils de ce pays. On n’a pas besoin d’exercer les pressions, les menaces sur un citoyen qui est en train de revendiquer ses droits. Je vis dans une insécurité récurrente. Pour me déplacer, je dois me faire accompagner», a-t-il dit.
Fréderic Lahouya revendique ses droits pour qu’il soit rétabli dans l’UMP. Au cas où l’Assemblée nationale ne procédait pas à la levée de l’immunité parlementaire de Digne Elvis Okombi Tsalisan, «ce qui est important, c’est de confirmer ma visibilité, montrer qu’on est vivant. La communication que je donne, c’est de se présenter devant le procureur de la République. Si on ne le fait pas, la vie va continuer, mais dans 30 ans, les faits seront toujours là», a-t-il déclaré.

Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA