Amnesty International a publié un rapport sur la base d’enquêtes épinglant le Gouvernement congolais. L’ONG dénonce la répression des revendications sociales par des intimidations et des détentions arbitraires de membres et représentants de la société civile, y compris des journalistes, alors que rien ne serait fait contre la corruption. Elle relève aussi le viol du droit à la santé et un certain nombre d’affaires de détournement de fonds publics qui impliqueraient la famille présidentielle congolaise. Les reproches formulés à l’endroit du Gouvernement ne sont pas fondés, a vivement réagi le ministre de la Communication Thierry Moungala qui parle d’une sorte d’acharnement d’Amnesty, en particulier sur le Congo. Il s’agit, a-t-il affirmé, «comme d’habitude, d’enquêtes à charge»