Dans l’optique de financer régulièrement leurs activités, la Convention nationale des promoteurs des écoles privées du Congo (CONAPEPCO) a signé début juillet à Brazzaville, un accord de partenariat avec la société Express Union Congo. Cet accord, paraphé par Clobert Ibinda et Florent Fango, respectivement président de la Conapepco et directeur général d’Express Union Congo, permet aux enseignants du secteur privé d’accéder aux services bancaires classiques à l’instar de leurs collègues évoluant dans le secteur public.
Cet accord s’avère une solution d’autofinancement pour les promoteurs d’écoles privées souvent confrontés aux difficultés de paiement de salaires des agents, et représente une opportunité pour ces derniers d’intégrer le système financier moderne «Si aujourd’hui, un partenaire se présente à vous et veut vous accompagner, ça ne fait que nous réjouir. Nous sommes en période de fin d’année, il y a la rentrée qu’il faut préparer. Si nos amis d’Express Union sont décidés à nous accompagner, c’est la période qu’il faut pour regarder dans quelle mesure ils peuvent nous octroyer du crédit qui déjà, je suppose, sera très souple. Je leur fais confiance, nous avons déjà regardé toutes ces questions et tout va aller très vite», a dit Clobert Ibinda.
Il s’agira pour Express Union de faire bénéficier à l’ensemble des enseignants affiliés à la CONAPEPCO de différents crédits, épargne et services de domiciliation de salaire dans des conditions assez souples et aux coûts préférentiels, afin de les aider à mieux se réaliser, a rassuré Florent Fango. A travers ce partenariat gagnant-gagnant, les deux parties entendent conjointement faire face à la conjoncture actuelle marquée par la crise sanitaire liée à la COVID-19, entrainant des pans entiers de l’économie dans une récession sans précédent.
Cet accord favorise, par conséquent, l’inclusion financière dans le secteur de l’enseignement privé sévèrement touché par la crise. «Express Union vient comme une solution à un moment où le pays est en train de traverser une situation financière difficile et si l’on parle du pays, on oubliera pas que l’enseignement est également en train de prendre le coup. Ce protocole d’accord n’est qu’une aubaine pour nous. Nous allons travailler beaucoup plus avec les enseignants du cycle primaire qui sont beaucoup plus stables que ceux du collège, nous allons les passer au peigne fin pour voir à qui accorder un prêt», a déclaré Léonard Onka, vice-président de la CONAPEPCO.
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