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CENTRAFRIQUE : Les rebelles accusent les loyalistes de violer le cessez-le-feu

CENTRAFRIQUE : Les rebelles accusent les loyalistes  de violer le cessez-le-feu

Les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) qui avait mené l’offensive sur Bangui au début du mois de janvier de l’année en cours, ont réagi, lundi 18 octobre dernier, à l’annonce du président centrafricain Faustin Archange Touadéra.

Selon un porte-parole de la coalition, «la CPC prend acte», sans préciser si la coalition rebelle s’engage ou non à respecter le cessez-le-feu. Mais elle affirme également que les forces loyalistes auraient déjà violé cet engagement du chef de l’Etat à Bambari ainsi qu’à Benzambé, village natal de l’ancien président François Bozizé, aujourd’hui à la tête de la rébellion. La localité aurait été attaquée samedi 16 octobre par des paramilitaires russes, selon des sources locales et sécuritaires.
Dans une récente intervention, le chef de l’Etat lançait un appel à deux des principaux groupes armés restés hors du processus de cessez-le-feu: le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), affaibli selon les spécialistes, par la contre-offensive et les divisions et les divisions internes; l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) qui conserve une certaine force de frappe et qui semble douter des intentions du président Touadéra, selon son leader.
Le chef de l’Etat a obtenu des garanties de la CPC pour l’abandon des hostilités, réaffirme le porte-parole de la présidence Albert Yaloke Mokpeme. Mais sa détermination reste intacte et ceux qui gardent les armes seront toujours pourchassés comme des ennemis de la République.
La décision du président Touadéra de décréter un cessez-le-feu unilatéral et immédiat vendredi 15 octobre 2021 a été favorablement accueillie par la Communauté internationale. De leur côté, les Nations unies, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) ainsi que la plupart des partenaires internationaux de la République centrafricaine ont unanimement salué un pas décisif dans le processus de paix.
Mais certains observateurs doutent encore de son applicabilité sur le terrain suite aux regains de violences ces dernières semaines dans le centre et l’Ouest de la RCA.

Gaulle D’AMBERT

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A propos de l'auteur

Editorial

Au pays de la démocratie monocolore

Nous sommes entrés dans la 4è mandature de notre Sénat. La semaine dernière, elle a installé ses plénipotentiaires, choisi son président. S’il s’était agi de langue, on aurait dit que le Sénat parlera désormais une langue unique. La nouvelle Chambre, en effet, est composée à la très écrasante majorité de partisans ou militants du PCT. Honneur au vainqueur. Aux sénatoriales du 20 août dernier, seuls 3 des 72 sénateurs sont venus de l’opposition comme nous l’écrivions déjà. Autant dire qu’elle ne pourra pas même chahuter une loi, espérer la mettre en échec !

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