En séjour de travail sur le continent depuis le 20 octobre dernier, le président turc Recep Tayyip Erdogan a un calendrier chargé. Il prévoit des visites au Togo, au Nigeria, deux pays d’Afrique de l’Ouest et en Angola, pays d’Afrique centrale où il a déjà commencé à rencontrer ses homologues Faure Gnassingbe, Muhammadu Buhari et Joao Lourenço.
Lomé a constitué la première étape de la tournée du président Recep Tayyip Erdogan. Il a eu des entretiens avec le président de ce pays, entre autres, sur les questions de coopération. Depuis quelques temps, les deux Etats entretiennent d’excellentes relations d’amitié et étudient également l’option d’une liaison aérienne directe entre leurs deux capitales, Ankara et Lomé en dehors des accords qui les lient sur les plans économique, militaire et de l’éducation. En plus, depuis le mois d’avril de cette année, la Turquie a ouvert une ambassade au Togo. De plus en plus, le président turc implique son pays en Afrique, intensifiant ses échanges diplomatiques et économiques avec le continent. Il est prévu, par exemple, la signature de trois accords avec le Nigeria, première économie d’Afrique et partenaire commercial principal d’Ankara en Afrique subsaharienne, portant sur les hydrocarbures, l’énergie et la métallurgie. D’après Fatih Donmez, ministre turc de l’Energie et des ressources naturelles, à la fin de l’année 2020, le volume commercial entre les deux pays avait atteint la barre de deux milliards de dollars.
S’agissant de l’Angola, le président Recep Tayyip Erdogan avait souligné que, «leurs échanges commerciaux avec l’Angola représentaient 176 millions de dollars américains, c’est largement insuffisant. Mon intention est de porter ces échanges commerciaux à cinq cent millions de dollars». Au début de cette année, faut-il rappeler, le président turc avait déjà effectué une tournée africaine en Algérie, au Sénégal et en Gambie.

A.-P. M.