Les syndicats réunis au sein des FUSYNEC (Forces unies des syndicats des enseignants du Congo) n’entendent plus subir les événements. Trop, c’est trop, disent-ils. Ils égrènent un chapelet de revendications (entre autres la léthargie dans la publication des textes d’intégration à la Fonction publique, la non publication du calendrier de paiement des rappels de solde, la prise en charge en solde des enseignants nouvellement intégrés nonobstant leur budgétisation) au centre d’un protocole d’accord signé avec l’administration, tenant celle-ci pour responsable en totalité de leur non-satisfaction. Ils ont donné aux autorités jusqu’au mercredi 23 février pour respecter les engagements pris. A l’expiration de cette date, ils menacent d’aller en grève.