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ENVIRONNEMENT : Les rues de Brazzaville sont sales !

ENVIRONNEMENT : Les rues de Brazzaville sont sales !

Avec son million et demi d’habitants, Brazza-la-verte ploie sous les ordures qui jonchent les grandes artères, ses avenues et ses rues. Placés à ciel ouvert, les bacs à ordures polluent à plusieurs endroits et contribuent à la prolifération des maladies endémiques. Face au silence des pouvoirs publics, les populations imputent le tort à la société Averda, principal collecteur des immondices dans la capitale.

C’est un véritable problème de santé publique qui devrait interpeller la conscience collective. L’état actuel des bacs à ordures ne semble plus inquiéter. En cette période pluvieuse, les Brazzavillois craignent pourtant l’apparition ou la persistance des épidémies.
« Sur les avenues, il y a vraiment des poubelles, de la saleté. Les gens ne peuvent plus respirer. Ça ne va pas du tout ! Tout ce que nous constatons ici est un danger. On n’a jamais supporté cela, mais nous sommes obligés de le supporter parce que l’État est défaillant», dénoncent tour à tour les riverains.
Un autre a indiqué que, «toutes ces ordures nous emmènent des maladies. Les maladies, ce ne sont pas seulement le choléra et le paludisme. Il y en a plusieurs».
Le marché est un milieu de vie des commerçants qui doit être gardé propre. Malheureusement, ce sont d’abord les vendeurs qui polluent le marché tout en oubliant qu’ils sont les premières victimes des maladies de l’insalubrité.
Entre les odeurs nauséabondes dans les marchés, les commerçants se plaignent également de cette situation, «Nous vivons dans un environnement insalubre. Cette attitude renforce de plus en plus l’état d’insalubrité dans lequel est plongé ce marché. Même si l’on accuse la pluie qui vient dégrader la situation, il faut reconnaitre que nous ne sommes pas propres», a reconnu Sylvestre, vendeur de poisson de mer au marché Ouenzé.
«Les gens profitent également pour pisser dans ces ordures. Mes clients refusent parfois de manger sur place à cause des odeurs. Ça dérange vraiment», explique Sophia, vendeuse de grillades dont le barbecue se trouve à quelques métres de son restaurant de fortune.
Tandis que les Brazzavillois ne comprennent pas le silence de la municipalité, les travailleurs de la société privée Averda, chargée de ramasser ces ordures entassées dans des bacs bleus, affirment que la plupart de leurs camions sont hors service.

Prince OKO (Stagiaire)

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A propos de l'auteur

Editorial

CONSCIENCE D’UNE NATION

Il est surprenant que le Congolais, malgré les événements pesants qui lui sont tombés dessus dans cette décennie ou les décennies antérieures garde la bourse de ses préjugés intacte. Il repart bien volontiers sur les horreurs de la guerre tribale de 1959, pour en faire le marqueur de l’histoire qu’il conserve et entretient. « Quel est votre nom déjà ?»

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