Les dirigeants du Club multidisciplinaire DGSP accusent la Fédération congolaise de handball (FECOHAND) d’être coupable du non-aboutissement depuis le 9 mars 2024, du transfert de deux joueuses étrangères de leurs sections handball alors qu’ils ont observé les règles en matière de transferts internationaux établis par la Confédération africaine de handball (CAHB). C’était au cours d’un point de presse animé conjointement par François Elion Douniama, secrétaire général du club, et Claude Obargui, secrétaire général de la section handball.
L’année passée, le club multidisciplinaire, qui gère deux équipes féminines de handball, DGSP et Grain de sel, a pris l’option d’engager deux joueuses étrangères, notamment la Camerounaise Sonya Nnomo pour DGSP, et l’Angolaise Pedro De Olivera pour Grain de sel. Mais, DGSP n’est toujours pas en possession des Certificats de transferts internationaux (CIT) de ses deux joueuses alors que «le club a tout réglé».
Les deux dirigeants ont insisté sur le cas Sonya Nnomo, qui se trouve au cœur d’une controverse. «Nous avons traité avec la joueuse et son club d’origine, FANZ (Fondation André Nziko) en 2024. Nous avons observé la procédure des transferts internationaux établie par la CAHB, et réglé le 9 mars 2024 le montant du transfert exigé par le club camerounais. Les droits revenant à la CAHB ont également été versés à la FECOHAND pour transmission. Malheureusement, la FECOHAND, qui a perçu aussi sa part des frais de traitement du dossier, a traîné dans le processus de validation de ce transfert. L’argent n’est pas arrivé à temps à destination.
C’est seulement dix mois après, le 14 janvier 2025, que le premier vice-président de la FECOHAND a transmis l’enveloppe de la CAHB», a révélé Claude Obargui.
Conséquence : DGSP a prêté sa joueuse à un autre club camerounais, FAP de Yaoundé. Mais en raison des difficultés rencontrées par ce club pour l’obtention d’un CIT délivré par la FECOHAND, FAP s’est résolu à traiter directement avec l’ancien club de Sonya Nnomo, FANZ, alors qu’elle est encore sous contrat avec DGSP. «Nous risquons de perdre notre meilleure joueuse par la faute de la FECOHAND. C’est le premier vice-président, Tanguy Yoka, qui nous ‘fout la merde’. Nous exigeons que la FECOHAND traite avec la FECAHAND et qu’elle ramène notre joueuse. Sinon, nous engagerons des poursuites judiciaires», a menacé François Elion Douniama, qui dénonce «la moralité douteuse» de certains responsables de la Fédération. «Il faut une enquête de moralité, avant de valider les candidatures de certains postulants à la tête de la FECOHAND», a-t-il estimé.

G-S.M.