Quarante et un ans! Le 29 novembre dernier à Pointe-Noire, l’Académie club N’zo-Mikanz a célébré ses 41 ans d’existence. Et le défi continue de la meilleure des manières. Pour l’occasion, une compétition interne de kata et de kumité (combat) a été organisée dans les catégories poussins, benjamins, juniors et seniors. Dans l’enceinte du centre social de Loandjili. Me Marcel Tchissambou, responsable du club, a bien voulu répondre aux questions de notre collaboratrice à Pointe-Noire.
*Quel est le sens du nom de votre club et dites-nous qui en est le fondateur?
**Je suis le père-fondateur du club de karaté N’zo Mi-kanz. Nous pratiquons le style shotokan. Le nom N’zo Mi-kanz tire ses origines du dialecte Vili et il signifie: N’zo (le temple), Mi-kanz (la force). Autrement dit (le temple de la force).

*Après 41 ans d’existence, quel est son palmarès ?
Le club N’zo Mikanz qui est une académie à un palmarès alléchant. Plusieurs élèves sortis de notre moule sont devenus des ceintures noires, donc des maîtres. Certains nous ont quittés pour créer leurs propres clubs. De manière générale, la plupart des vigiles des sociétés de gardiennage à Pointe-Noire sont issus des clubs de karaté. Au plan national, Jourdan Bissafi alors ceinture marron, sélectionné dans les Diables rouges karaté a été gratifié grâce à son travail bien fait, ceinture noire 1ier Dan, par la fédération de Chypre au cours d’une compétition ayant regroupé plusieurs pays du monde.

*Quel mot de la fin aux karatékas d’une manière générale ?
**Nous rappelons aux uns et aux autres qu’un homme qui pratique le karaté développe en lui le sens de l’humilité, le respect et l’amour du prochain. Voilà pourquoi j’invite la jeunesse à y adhérer. Pour cette journée commémorative, les trois premiers de chaque catégorie ont eu chacun un présent.

Madocie Déogratias MONGO
(sur les notes de Gloria MAWENE)