Le nombre d’associations d’arts martiaux augmente au fil des années. Le samedi 16 janvier dernier, une nouvelle association appelée Fédération congolaise de boxe pieds-poings (communément Kick boxing) a été portée sur les fonts baptismaux. Elle remplace l’Association congolaise de boxe pieds-poings affiliée depuis 2013 à la Fédération congolaise de karaté et arts martiaux affinitaires (FECOKA’AMA), à l’issue d’une assemblée générale constitutive et élective.
Une première assemblée constitutive avait eu lieu le 18 octobre dernier, mais en raison de l’absence des délégués du ministère des Sports ce jour-là, elle n’avait pas été validée par la Direction générale des sports, d’où convocation d’une nouvelle assemblée. Cette fois, la tutelle ministérielle était bel et bien représentée par le directeur des Activités sportives (DAS), Samba Samba.
Après un peu plus de sept années d’attente, l’association de boxe pieds-poings s’est donc officiellement libérée de la tutelle de la FECOKA’AMA. Composée pour l’instant d’un bureau de 9 membres (des postes restent vacants), l’instance dirigeante de la dernière-née des fédérations est dirigée par Gerry Blaise Bollé, qui s’est battu pendant de longues années pour obtenir ce changement de statut et devient aussi le premier président de la fédération naissante. D’ores et déjà, la boxe pieds-poings existe dans sept départements du pays ayant, chacun, une ligue et des clubs, lesquels ont participé et élu les membres fédéraux.
Dans une brève allocution, Gerry Blaise Bollé s’est engagé à tout mettre en œuvre pour développer la discipline au Congo et à en faire l’une des meilleures du pays et un exemple pour les autres fédérations africaines. «Le Congo a pleinement sa chance pour participer aux compétitions internationales et de remporter des médailles», avait-il renchéri.

Guy-Saturnin
MAHOUNGOU