Le district de Ngo continue à faire parler de lui de manière déplorable, en rapport avec les agressions physiques qui ont eu lieu il y a quelques mois dans un hôtel à Brazzaville entre deux membres de la plateforme des partis du centre. C’était lors d’une rencontre qui prônait le dialogue. Et suite à des révélations sur les documents d’origine douteuses qui auraient servi d’escalier au député de Ngo Jirel Okombi Tsalissan pour se hisser dans l’élite politique représentative des jeunesses congolaises et de Ngo. Le collectif des jeunes cadres ressortissants de Ngo a rendu publique une déclaration le 15 août 2020 à Brazzaville, dans laquelle, il s’indigne de ces situations.

Lue par Michelange Gaekou Lieliga, président de ce collectif, la déclaration relève que le comportement actuel n’est pas celui auxquels la jeunesse de Ngo et du Congo se sont habitués.
Le district de Ngo n’a jamais été en marge du développement du Congo, est-il rappelé, il a bénéficié de plusieurs réalisations liées à la marche vers le développement. Un appel dès lors est lancé aux jeunes, «pour ne plus se laisser berner par des citoyens qui veulent ternir l’image d’un quelconque département du pays. Nous faisons appel à la conscience collective juvénile, celle de ne plus laisser quiconque salir l’image d’un quelconque département dans une dynamique de calcul égoïste. Ngo est une terre de paix, d’accueil et de chefs. Nous conjuguons nos efforts pour redorer le blason de notre district, inciter les uns et les autres à la recherche de la cohésion, du développement social et économique, et refusons tout discours de division, de victimisation qui entretiendrait une théorie de complot d’une République contre une contrée. Nous nous sommes habitués à lire et écouter des voix s’élever parfois dans des exercices solitaires au nom du Président de la République, sans avoir reçu mandat», dit la déclaration.
Le collectif précise par ailleurs que, «ces faits reportés, s’ils venaient à être avérés, auraient fini par faire de notre district, une localité vilipendée, humiliée et utilisée tel un fonds de commerce, par des calculs et profits à priori solitaires d’un individu en porte-à-faux avec l’Etat».
Au nom du collectif, Michelange Gaekou Lieliga a fait savoir que les jeunes de Ngo interpellent «les autorités compétentes, et les individus à statuer sur cette affaire qui n’honore pas la République!».
EUDOXISE