La campagne des examens d’Etat cuvée 2024 est arrivée à son terme avec l’organisation le 30 juillet sur toute l’étendue du territoire du concours d’entrée dans les lycées d’excellence de Mbounda (Niari) et d’Oyo dans la Cuvette. Ils sont 397 candidats dont 178 filles à l’assaut de ces deux prestigieuses écoles dont dispose le Congo à ce jour, pour 120 places, à raison de dix par département.
Brazzaville a présenté 72 candidats parmi lesquels 24 filles. Le collège d’enseignement général (CEG) La Fraternité à Bacongo, dans le 2e arrondissement a été le centre choisi pour le déroulement des épreuves des candidats de la ville-capitale. C’est le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, qui avait donné le coup d’envoi des épreuves. Il avait à ses côtés plusieurs personnalités dont le conseiller du Chef de l’Etat en charge de l’éducation, le Pr Louis Bakabadio, et l’administrateur-maire de Bacongo, Bernard Batantou.
Le département de Pointe-Noiren, quant à lui, a inscrit 114 candidats dont 50 filles. Les compétiteurs ont, comme à l’accoutumée, affronté les épreuves de mathématiques, de dictée-questions, d’expression écrite et de questions de cours.
Satisfait d’une bonne fin du processus des examens d’Etat, Jean-Luc Mouthou a indiqué que le concours d’entrée dans les lycées d’excellence de Mbounda et d’Oyo est une évaluation très chère au Président de la République «qui a voulu mettre dans ces entités les meilleurs élèves de notre pays et promouvoir d’ailleurs le brassage entre les communautés nationales, et permettre ainsi d’extirper de ce lot la meilleure expertise possible susceptible de contribuer au développement de notre pays». Il a rassuré les parents d’élèves de la bonne prise en charge de cette crème très utile pour l’essor du Congo: «Je voudrai vous dire que ce sont des établissements qui ont été voulus par le Président de la République et qui nous garantit les meilleures conditions d’encadrement et de prise en charge des enfants. Les meilleurs résultats affichés au cours de ces dernières années en sont des preuves».
Germaine NGALA