Les résultats de l’enquête sur l’impact de la Covid-19 sur les personnes vulnérables au VIH demandée par le PNUD ont été rendus publics par le Réseau national des associations des positifs du Congo (RENAPC). lls ont été présentés et validés. C’était, mercredi 23 août à Brazzaville, en présence de Mme Fayolle Malonga, représentant le Programme national de lutte contre le Sida (PNLS).

Le but de cette enquête a été de faire une évaluation des répercussions de la pandémie et de l’accessibilité des services de prévention et de traitement, de déterminer l’influence de la pandémie sur l’offre et la demande de soins des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) y compris les populations de manière générale, en ce qui concerne leur accès aux soins de santé.
Présentant les résultats issus de l’étude, Alban Mbama, psychologue-clinicien, expert en santé publique, coordonnateur du RENAPC a souligné que sur un échantillon de 500 personnes, soit 70,46% de femmes et 29,54% d’hommes, 455 étaient consentantes. Le cadre de l’étude est Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Ouesso et Pokola dans la période allant de mars 2020 à octobre 2022. La méthodologie utilisée était celle des choix raisonnés à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Les données ont été collectées via les tablettes et téléphones grâce à l’application Kobocollect.
Les résultats de cette présentation, a-t-il conclu, mettent en évidence l’impact dévastateur de la pandémie de Covid-19 sur les populations clés et les personnes vulnérables au VIH. La Covid-19 a entrainé une interruption des services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH, amplifié les inégalités existantes, augmenté les obstacles à l’accès aux soins de santé et eu un impact économique significatif.
Au terme de l’exercice de la collecte des données sur le terrain, a relevé Jean-Pierre Mahoungou, directeur exécutif du RENAPC, «nous arrivons au stade de la présentation des résultats de cette enquête et par la même occasion la validation du Rapport de cette enquête. Nous avons travaillé avec une équipe de sept enquêteurs déployés dans quelques départements du pays. Mais aussi, avec un analyste à distance, au Burkina Faso, grâce à qui nous avons le résultat que nous vous présentons».

Alain-Patrick MASSAMBA