Dans le cadre d’un partenariat existant entre la direction générale de la Sécurité civile et la société Energie électrique du Congo (E2C), une concertation a eu lieu le 1er juillet 2020 à Brazzaville entre les deux administrations afin d’examiner les points d’intérêts communs, et d’explorer des axes de collaboration. Il s’est agi essentiellement pour la Sécurité civile d’obtenir la possibilité de joindre directement et plus rapidement les services techniques d’Energie électrique du Congo en cas de besoin d’isolement d’un secteur et lorsque survient un incendie. Cette concertation s’est déroulée sous la houlette du colonel Jean-Pierre Mobiéké, directeur des secours, et de Juste-Roger Gando, directeur général adjoint de E2C.

La principale décision qui en ressort a été la transmission par E2C d’un répertoire téléphonique à la Sécurité civile. Les deux parties ont aussi redynamisé leur partenariat, pour permettre à la Sécurité civile d’intervenir rapidement en cas d’incendie dans les installations de E2C.
Pour le colonel Jean-Pierre Mobiéké, il est naturel que les deux administrations se retrouvent de temps à autre pour échanger, «afin de voir ensemble les axes de travail qui nous lient pour le bien de la population. Vous êtes un partenaire privilégié, parce que dans nos interventions nous avons besoin de vos services pour éviter d’exposer nos agents sur les risques d’électrocution. Cette rencontre nous permettra assurément de redynamiser notre partenariat».
Après que Juste-Roger Gando ait remis le répertoire téléphonique de sa société au colonel Mobiéké, le directeur commercial de E2C, Cyriac Abdon Mossongo, a rappelé la nécessité pour sa société de travailler avec la Sécurité civile pour une meilleure coordination des opérations sur le terrain en cas d’incendie. «Il s’agit de travailler en collaboration en cas de sinistre en isolant la zone avant l’intervention des équipes de secours. Pour ce faire, l’E2C a jugé indispensable de transmettre à la Sécurité civile ses coordonnés téléphoniques de fonction en ce qui concerne les procédures d’interventions. Nous avons aussi décidé de mettre en place un groupe de travail dans les tout prochains jours. Nous allons travailler ensemble pour qu’il y ait des répertoires téléphoniques en bonne et due forme. L’E2C a des radios appelées Motorola pour nous permettre de communiquer afin de suivre les zones d’exploitation», a-t-il indiqué.
Au terme de cette concertation, le directeur départemental de la Sécurité civile de Brazzaville, le colonel Jean-Bernard Boyanghas, a fait remarquer que les équipes de secours attendent une demi-heure avant que la zone ne soit sécurisée en cas d’incendie. «Souvent la population se demande pourquoi nous n’intervenons pas à temps. C’est simplement parce qu’on ne peut pas mettre en péril non seulement le personnel mais aussi les personnes vivant aux alentours du lieu du sinistre, et les personnes que nous sauvons. Effectivement cela nous posait un problème», a-t-il expliqué.

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