Le secrétaire général du Parti pour les libertés et la démocratie, Mahamat Ahmat Alhabo était mardi 10 novembre au commissariat du deuxième arrondissement de N’Djamena pour répondre à la plainte d’un agent de renseignement qui lui demande réparation après s’être blessé en le surveillant.
Vendredi 6 novembre dernier, Mahamat Ahmat Alhabo circulait avec son chauffeur sur la place de la nation, en face de la présidence tchadienne, quand il décide de stopper son véhicule pour identifier l’homme à moto qui le suivait depuis plusieurs jours. L’inconnu abandonne sa motocyclette et prend la fuite. Le même jour, le leader politique reçoit une convocation adressée avec l’immatriculation de sa voiture.
Mardi dernier, en se présentant au commissariat du deuxième arrondissement, Mahamat Ahmat Alhabo découvre qu’un agent chargé de le suivre demande réparation parce que, en essayant de tout faire pour ne pas être reconnu alors que la voiture de l’opposant était arrêtée, il s’est blessé et attribue le préjudice à l’homme politique.
Mahamat Ahmat Alhabo, qui estime qu’il s’agit là d’une violation de son droit constitutionnel de circuler librement, a demandé que l’affaire soit transmise au procureur de la République pour comprendre pourquoi des hommes à moto doivent le suivre dans tous ses mouvements alors qu’il n’est mis en examen dans aucune affaire.

G. D’A.