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TRAFIC FAUNIQUE : Un pasteur et un militaire interpellés pour trafic d’ivoire à Dolisie

TRAFIC FAUNIQUE : Un pasteur et un militaire interpellés  pour trafic d’ivoire à Dolisie

A Dolisie, dans le département du Niari, deux présumés trafiquants ont été pris le 23 décembre, en flagrant délit de détention et tentative de commercialisation des trophées d’une espèce animale intégralement protégée: deux pointes d’ivoire, morcelées en six pesant 39, 96 kg, représentant un éléphant tué. L’opération a été menée par des éléments de la section de recherches de la Région de Gendarmerie de Dolisie et des agents de la Direction départementale de l’Economie forestière, avec le concours technique du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (PALF).
L’un des présumés délinquants serait un pasteur dans la ville et l’autre, un agent des forces de l’ordre basé au village Mbiribi, dans le district de Banda, à la frontière avec le Gabon. Ce dernier aurait usé de son statut pour transporter les pointes d’ivoire du village Mbiribi pour Dolisie où ces ivoires ont été stockées depuis plusieurs mois pour être vendus. L’agent des forces de l’ordre aurait abandonné son poste pour effectuer cette transaction, et le pasteur, lui, serait un complice dans ce trafic illicite.
Pour le directeur départemental de l’Economie forestière du Niari Charles Ipari, «les mammifères sont protégés et constituent une biodiversité du Congo…Les éléments de la force publique doivent nous soutenir et non aller à l’encontre…».
Le commerce illégal des produits de faune conduit à l’extinction des espèces animales sauvages à travers le monde. Le Congo s’est engagé à protéger toutes espèces animales en voie d’extinction. Il reste vigilant et sanctionne tous ceux qui entravent la loi en l’espèce. Un grand travail est régulièrement accompli dans ce sens par les autorités. Au cours de ce mois de décembre, les gendarmes, plus déterminés, ont interpellé plusieurs trafiquants d’espèces animales protégées, notamment les perroquets gris du Gabon. Ils ont démantèlement également un réseau lié au trafic d’ossement humain à Pointe Noire, à Brazzaville et à Madingou (Bouenza).
Ce genre d’actes commis sur les espèces animales protégées ne peut rester impuni. Les deux présumés trafiquants ont reconnu les faits qui leur sont reprochés et en répondront devant la justice congolaise. Ils encourent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme maximum et une amende dont le plafond est de cinq millions de F.CFA.
Pour rappel, un individu a été interpellé le 11 octobre dernier à Brazzaville par les agents des Eaux et forêts conjointement avec la Police, après une découverte au poste de contrôle de Mbouambé-Léfini, d’une glacière contenant cinq morceaux d’ivoire et trois queues d’éléphants dans un véhicule en provenance de Makoua (département de la Cuvette). La procédure judiciaire y relative est pendante devant le Tribunal de grande instance de Brazzaville. V.M.

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A propos de l'auteur

Editorial

Cette Afrique-là !

Notre continent semble blackboulé par les bouleversements DE CES JOURS. Comme placée dans une machine à laver, l’Afrique subit les forces centrifuges d’éléments qui lui échappent. Le climat fait des siennes, bien entendu. Après les incendies en Algérie, ont suivi le tremblement de terre au Maroc puis, maintenant, les inondations effroyables en Libye. Et dans tous les cas, ces drames se sont soldés par des milliers de morts.

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