Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), représenté par Bruno Bilombo, a remis mercredi 15 décembre dernier au siège de l’Association des aveugles et déficients visuels du Congo (ANADVC) à Mfilou-Ngamaba, le 7e arrondissement de Brazzaville, un kit d’appui au développement à 20 filles et femmes vivant avec handicap du collectif Liloba.

La remise a été faite par Grégoire Piller, conseiller du coordonnateur résident du système des Nations Unies au Congo. En présence du secrétaire général de l’ANADVC, Emmanuel Batchi, de l’animatrice principale du collectif Liloba, Gustavine Louzolo sous la modération du communicateur de l’ANADVC, Rodolphe Gassaye Mouandza.
Le kit, composé de: savons, poissons salés, huile végétale, de riz et des détergents, permettra aux bénéficiaires d’entreprendre des activités génératrices de revenus pour atteindre l’indépendance financière.
Pour la responsable du collectif bénéficiaire, la survenue de la COVID-19 au Congo a non seulement impacté l’économie congolaise déjà fort fragile, mais aussi la vulnérabilité des personnes, notamment des femmes vivant avec handicap face à plusieurs formes de prédation. Ce, à cause du confinement imposé par le Gouvernement.
C’est pour pallier cela que l’Association nationale des aveugles et déficients visuels du Congo (ANADVC) et le collectif Liloba ont procédé à des actions de lobbying à l’endroit des institutions publiques nationales et internationales pour les sortir de la précarité, et contacté ainsi le FNUAP.
L’objectif de l’ANADVC et du collectif Liloba est de «couper et de rompre le fil qui attache ses filles et femmes à leurs agresseurs, notamment le fil économique. Cela passe par la mise à disposition de moyens susceptibles d’améliorer leur autonomie financière».
La remise de ce kit intègre la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, célébrés cette année sous le thème: «Oranger le monde: mettre fin aux violences à l’égard des femmes!».
L’animatrice du collectif Liloba a fait savoir qu’avec l’appui de l’UNFPA, il est envisagé la création d’une banque des femmes handicapées.
Les bénéficiaires édifiées sur la gestion financière pour mieux vendre leurs marchandises, afin de ne plus retomber dans la précarité, ont remercié les l’agence onusienne pour le don.

Marcellin MOUZITA