En partenariat avec le ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, le bureau de l’UNESCO vient de présenter une application dénommée ‘’Hello Ado’’ couplée à la journée de sensibilisation sur le VIH-SIDA et les violences basées sur le genre au profit des élèves du lycée de la Révolution, à Ouenzé (5e arrondissement de Brazzaville).

C’est le ministre de l’Enseignement préscolaire, Jean Luc Mouthou, qui a lancé officiellement cette plateforme le 8 décembre 2021. En présence de la ministre de la Promotion de la femme, Ines Nefer Ingani et des représentantes des agences onusiennes (UNESCO et UNICEF) au Congo, Mmes Fatoumata Barry Marega et Chantal Umutoni…
‘’Hello Ado’’ est une application mobile au service des jeunes de 10 à 24 ans face aux risques d’exposition relatifs aux problèmes de santé et de violences. Elle est une plateforme éducative et interactive destinée aux jeunes d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Elle a pour but de fournir les informations nécessaires à l’amélioration de leurs connaissances en santé sexuelle et reproductive. L’application gratuite ‘’Hello Ado’’ est un outil de communication entre les jeunes et les experts en santé. L’application propose des contenus écrits, audios et vidéos répondant aux questions que se posent les jeunes.
La journée de senbilisation a eu pour but de donner à la jeunesse scolarisée des rudiments de conniassances sur le VIH-SIDA et de l’inviter à plus de vigilance pour dénoncer tous les actes de violence observés autour d’elle, en vue de les stopper.
La jeunesse formée, un gage pour le développement
«Le 1er décembre, l’UNESCO s’est joint à l’ONUSIDA ainsi qu’à d’autres partenaires pour la Journée mondiale de lutte contre le SIDA. Bien que des progrès considérables aient été accomplis pour mettre fin au SIDA, l’épidémie du VIH n’est pas finie et les jeunes demeurent excessivement vulnérables. En 2021, plus de 410. 000 jeunes âgés de 10 à 24 ans ont été infectés par le VIH. Parmi eux, 150. 000 étaient des adolescents de 10 à 18 ans. Par ailleurs, la connaissance approfondie du VIH chez les jeunes demeure beaucoup faible. Seulement 1/3 en a une connaissance précise», a dit la représentante de l’UNESCO au Congo.
L’éducation complète à la sexualité est indispensable pour permettre aux jeunes de se protéger contre le VIH et autres infections sexuellement transmissibles. Cette éducation aide aussi les jeunes filles à éviter des grossesses précoces qui peuvent compromettre leur réussite et à favoriser une transition sûre vers l’âge adulte.
Jean Luc Mouthou satisfait de l’initiative a remercié le système des Nations Unies et appelé les professionnels des médias à assurer le relai de ces messages, car a-t-il dit, il est difficile pour eux de parcourir tout le pays pour sensibiliser les élèves de la République. «Que les MST et les IST ne passent pas par eux et que les violences basées sur le genre soient également bannies, particulièrement dans notre système éducatif».
Engagée pour la cause de la jeune fille, la ministre Ingani a exhorté les jeunes à la vigilance face au VIH, en les invitant à mettre à profit leur jeunesse pour les études. Aussi les a-t-elle appelés à exposer tous les auteurs des violences basées sur le genre, en vue de construire une société équitable.
La sensibilisation s’inscrivait dans le cadre des 16 jours d’activisme de lutte contre les violences basées sur le genre du 25 novembre au 10 décembre.

E.M-O