Réuni en session extraordinaire à Pointe-Noire le 29 octobre 2024, le directoire des Centristes Unis pour la démocratie et le développement durable (CUD3), parti du centre, élargi au bureau de la permanence interdépendance de Pointe-Noire-Kouilou, a examiné la situation de crise multidimensionnelle que connait le pays et décidé de transmettre par écrit leurs propositions au Président de la République.
Face à la souffrance des Congolais, «les partis politiques, la société civile et les religieux se sont exprimés par des propositions pertinentes pour les uns et par les prières pour les autres pour une sortie de crise dans la paix, car notre pays n’a pas besoin d’assister à des règlements de comptes ni à une accession au pouvoir par la force. Ce dont les Congolais ont besoin maintenant, c’est d’être sauvés par le jeu de la démocratie pluraliste apaisée et de partage couplée d’élections libres et transparentes», ont-ils souligné dans leur lettre signée de M. Giannit Louis-Juvénal Hollat.
Pour eux, toutes ces interventions se focalisent pour la convocation urgente d’un dialogue rassemblant toute les forces vives de la nation pour échanger comme à Sibiti. Le CUD3 juge inopportune l’organisation d’un tel dialogue car, dit-il, «pour la population ce serait une occasion pour les hommes politiques de se partager des postes et de l’argent alors que le pays traverse une crise financière profonde».
Ils se sont appuyés sur l’article 25 de la Constitution qui dispose que «tout citoyen a le droit d’exprimer et de diffuser librement son opinion par la parole, l’écrit, l’image ou par tout autre moyen de communication».
KAUD