Sélectionner une page

VOIRIE URBAINE : Plaidoyer pour les voiries de Dolisie

VOIRIE URBAINE : Plaidoyer pour  les voiries de Dolisie

Depuis la fin des travaux de la municipalisation accélérée de la ville de Dolisie en 2006, les voiries urbaines de cette ville, excepté quelques rares avenues bitumées pendant la colonisation, se sont dégradées, au vu et au su de toutes les autorités municipales démissionnaires. La saison des pluies arrive à pas de géant.
De nos jours, à cause du mauvais état des routes, l’accès dans certains quartiers est devenu difficile, voire impossible. Le tableau que présentent les voiries urbaines de cette ville n’est plus du tout reluisant. Partout où nous sommes passés, du quartier Tsila dans le premier arrondissement Foundou-foundou à Mboukou, dans le deuxième arrondissement, en passant par le grand marché, l’aéroport Ngo-Nzoungou, Bacongo, Gaîa et Mangantsi, on observe des nids de poule, des trous béants de 30 à 45 cm sur la chaussée. Le goudron dans certains quartiers se décape, et personne ne pense au revêtement. Proposez à un taximan une course pour aller dans l’un de ces quartiers, il refuse. Un malheur ne vient jamais seul dit-on. Au quartier Gaïa par exemple, dans la nuit du 20 au 21 août dernier, faute de moyen roulant, une femme a accouché d’une fillette dans la rue Kinkala, au n°31.
Quelques automobilistes sans langue de bois ont réagi. Jean Moutéla : « J’ai commencé à conduire le taxi à Brazzaville en 2001. Arrivé à Dolisie, j’ai continué avec ce métier. Mais, je vous assure qu’à cause du mauvais état des routes, Dolisie est devenue un mouroir pour les véhicules. Il ne se passe pas deux jours sans que je n’enregistre la casse des pièces ou toute autre panne au niveau du moteur. Il y a des zones où je ne peux pas partir même si le client me proposait le quadruple de la course».
Martin Evongo : «J’ai acheté cette voiture qui fait taxi au mois de février 2023. Aujourd’hui, elle ressemble à une voiture qui a déjà fait dix ans de circulation. Sans trop de mots, les voiries urbaines à Dolisie sont totalement dégradées. Je profite de votre journal le plus lu ici, pour dire aux autorités de mettre à profit cette période de la saison sèche pour gratter la niveleuse toutes les voiries urbaines, tout en pensant à la canalisation des eaux, ceci nous permettra de bien travailler. Car on sait que Dolisie bénéficie d’un sol latérite naturel compact ».
Au regard de ce triste décor, il revient aux autorités en charge des voiries urbaines de parer au plus pressé.

Equateur Denis NGUIMBI
(de retour de Dolisie)

Inscrivez-vous pour recevoir une nouvelle mise à jour d'article

Nous ne spammons pas !

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

A propos de l'auteur

Editorial

Au pays de la démocratie monocolore

Nous sommes entrés dans la 4è mandature de notre Sénat. La semaine dernière, elle a installé ses plénipotentiaires, choisi son président. S’il s’était agi de langue, on aurait dit que le Sénat parlera désormais une langue unique. La nouvelle Chambre, en effet, est composée à la très écrasante majorité de partisans ou militants du PCT. Honneur au vainqueur. Aux sénatoriales du 20 août dernier, seuls 3 des 72 sénateurs sont venus de l’opposition comme nous l’écrivions déjà. Autant dire qu’elle ne pourra pas même chahuter une loi, espérer la mettre en échec !

Lire la suite

octobre 2023
L M M J V S D
 1
2345678
9101112131415
16171819202122
23242526272829
3031