Les nominations des nouveaux sous-préfets continuent de défrayer la chronique à Brazzaville où des personnels de l’Administration ont même organisé un mouvement de contestation avant…d’obéir. Mais dans la rue, le débat de «l’homme qu’il faut à la place qu’il faut» a pris le relais. Nous rapportons le commentaire ci-après d’un citoyen : «Si l’on tenait compte de la spécialisation de chacun, de ses compétences, de son expérience, alors on arrêterait de nommer n’importe qui à n’importe quel poste, pour des raisons d’amitié, d’argent ou de tribalisme. Le grand malheur dans notre pays, c’est de nommer des ignorants ou des incompétents à de grands postes de responsabilités. Le jour où l’on aura compris cela, un grand pas sera franchi!».