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APRES L’EXPIRATION DE LA MISE EN DEMEURE : Les occupants illégaux des alentours des casernes jouent à la résistance

APRES L’EXPIRATION DE LA MISE EN DEMEURE : Les occupants illégaux des alentours des casernes jouent à la résistance

Sommés de libérer les emprises foncières des casernes de Mont Barnier, Mont Mambou et Ndouo, certains occupants illégaux font de la résistance. La mise en demeure préalable au déguerpissement de 45 jours pour quitter les lieux qui leur avait été notifiée le 21 février est arrivée à terme le 6 avril dernier. Pour cela, une réunion technique d’évaluation de cette décision a réuni le 4 avril le ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du domaine public, chargé des relations avec le Parlement, Pierre Mabiala, et son homologue de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, ainsi que le chef d’Etat-major général, le général de division Guy Blancard Okoï, et quelques officiers supérieurs.

La descente des deux membres du Gouvernement dans le complexe des bases vies de Mont Barnier, Mont Mambou et Ndouo, avait pour objectif de notifier aux occupants anarchiques et illégaux des emprises foncières de ces casernes militaires, leur mise en demeure préalable au déguerpissement.
A Mont Barnier, dans le 7e arrondissement, on dénombre 217 occupants illégaux dont 20 éléments de la Force publique; 19 parcelles construites dont une habitée et 198 parcelles non bâties.
Le site abritant la caserne de Mont Barnier a été acquis par un contrat. Les terriens véreux se sont mis à revendre les emprises de cette caserne.
Sur le site de Mont Mambou qui abrite les logements sociaux des militaires, 100 occupants illégaux ont été identifiés dont 7 de la Force publique. 497 parcelles ont été recensées dont 28 construites et habitées, 69 parcelles construites et non habitées et 400 terrains non bâtis.
On note aussi la présence de bâtis et autres activités humaines sur les zones non constructibles, notamment sur les versants à forte pente et aux abords des emprises de la route.
Le site des casernes de Ndouo avait été acquis sur la base d’une expropriation. Il s’étend sur une superficie de 72, 67 hectares. Il comporte 120 bâtiments construits et habités, 63 bâtiments construits non habités et 30 parcelles ou terrains non bâtis, soit 213 personnes dont 13 de la Force publique qui occupent illégalement le domaine militaire.
Dans le cadre de l’expropriation par l’Etat de tous ces périmètres, le Gouvernement a décidé de travailler pour les obtenir dans leur totalité, tels qu’ils ont été obtenus aux deux moyens d’acquisition, c’est-à-dire l’achat et la procédure d’expropriation.
Le 6 avril dernier, le délai de mise en demeure de 45 jours notifié aux occupants illégaux est arrivé à son terme. Les procédures de la loi précisent qu’il faut passer à l’étape du déguerpissement et de démolition. «Nous nous retrouvons pour faire le point de ce qui a pu être fait après l’opération de mise en demeure, ainsi que l’état des lieux de tous ceux qui sont sur le terrain parce qu’il y en a d’autres qui ont pensé quitter les lieux par eux-mêmes. D’autres continuent à jouer à la résistance. C’est tant pis pour eux, la loi s’appliquera dans toute sa rigueur», a expliqué le ministre d’Etat Pierre Mabiala.

Cyr Armel YABBAT-NGO

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Editorial

140, DEUXIÈME !

Nous étions à Owando la semaine dernière, pour la première étape de la célébration de nos 140 ans d’évangélisation. La deuxième étape, dimanche passé, nous a conduit à Loango et à Pointe-Noire. Partout, il s’agit de mettre nos pas dans les pas des premiers missionnaires, les spiritains, qui portèrent l’évangile sur nos berges. Ils avaient quitté leurs terres lointaines, bravé les éléments, les incompréhensions et les hostilités de toutes sortes.

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