Après plusieurs années de formation en philosophie et en théologie, les grands séminaristes Anaël Boungou, Chardel Boungou et Sacré Gouby ont été admis au diaconat et les abbés Divin Paterne Moukambou, Ged Rodrigue Tsoumou, Josué Boutha, Paul-Paul Saturnin Mouanga et Steven Alix Makosso ont été jugés aptes à la vie sacerdotale. Ainsi, Mgr Abel Liluala a procédé à la célébration de sa toute première messe d’ordination diaconale et presbytérale couplée à la présentation de son pallium reçu la semaine dernière des mains du Saint-père, le Pape François. Il a aussi célébré en cette messe qui a eu lieu le samedi 13 juillet dernier en la cathédrale Saint Pierre Apôtre avec ses confrères l’abbé Benjamin Samanou et Franscisco Nionje, ses 30 ans de vie sacerdotale.

C’était en présence de Mgr Daniel Mizonzo, évêque de Nkayi, des aînés prêtres dans le sacerdoce venus de divers diocèses et archidiocèses du Congo. Une foule nombreuse de parents, amis et collègues des ordonnés a ajouté à la dimension festive de l’événement. Les autorités civiles et militaires, dont la ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’artisanat, Lydia Mikolo, le général de brigade Jean Olessongo Ondaye, commandant de la zone militaire de défense n°1 Pointe-Noire et Kouilou, étaient également présents.
La messe a été animée avec des belles mélodies des chants de la chorale diocésaine. C’est l’abbé Benjamin Samanou, administrateur de la paroisse cathédrale Saint Pierre Apôtre, qui a souhaité la bienvenue à tous.

Les nouveaux diacres et prêtres à l’honneur

Devant le peuple de Dieu, l’abbé Armel Nsouamy Nsouamy a présenté les trois grands séminaristes pour le diaconat. Parmi les trois diacres, il y a eu les jumeaux Anaël et Chardel, nés le 5 mars 1995 à Pointe-Noire, et qui ont suivi le même parcours de formation jusqu’à l’admission au diaconat. L’abbé Sacré Destin est né, quant à lui, le 25 mai 1995 à Brazzaville.
Après l’appel des candidats, et leur engagement au célibat, l’abbé Pompeu Raphaël Nzaou a, lui aussi, fait appel et présenté les candidats au presbytérat. Lesquels ont été acceptés par le peuple de Dieu pour être ordonnés diacres et prêtres.
Dans son homélie tirée de l’évangile selon Saint Jean (Jn17, 6, 14-19), Mgr Abel a parlé du pallium, comme signe distinctif des archevêques et du pape. C’est le symbole de l’autorité pontificale et symbole de la communion vivante et étroite entre les archevêques du monde entier et l’évêque de Rome: le pape. «Pour moi, cette joie est d’autant plus grande que pour la première fois, je vais ordonner des diacres et des prêtres. Mes très chers fils, c’est le Seigneur lui-même qui vous appelle et vous établit diacres et prêtres. Le maître de la mission, c’est le Christ. Puissiez-vous entretenir cette intimité profonde avec celui qui vous appelle et vous établit! Grâce à cette intimité grandissante et féconde, vous pourrez donner du fruit pour la gloire de Dieu. Mes chers fils, soyez pleins d’humilité. Laissez grandir en vous la conscience de n’être que des vases d’argile entre les mains du potier. Imitez le Christ, votre seul modèle. Soyez des modèles du service. Ne quittez jamais le tablier du service», a affirmé Mgr Abel. Pour lui, les prêtres occupent une fonction d’Eglise qui ne doit pas être une activité lucrative. Il les a donc exhortés à l’union et à la solidarité.
Après l’homélie de Mgr Abel, ce fut le moment du rituel des ordinations. C’est sous un tonnerre d’applaudissements, de vivats, chants et de cris de joie que les nouveaux diacres et prêtres ont été ordonnés. Prêtres, ils ont été déclarés aptes à revêtir les ornements sacerdotaux, symboles du pouvoir dont ils ont été investis.
Par l’onction de leurs mains et la réception symbolique de la patène et du calice, les nouveaux prêtres ont une mission lourde d’intercéder en faveur des hommes, de présenter à Dieu l’offrande de l’Eglise et du monde et de bénir leurs frères et sœurs.
L’abbé Josué Boutha, nouveau prêtre, a dit que pour lui, c’était une grande joie d’être ordonné. «Notre joie est immense pour tout ce que le Seigneur a fait pour nous à travers ce sacrement, qui est un grand mystère», a-t-il dit.

Madocie
Déogratias MONGO