L’ARD (Alliance pour la République Démocratique) a fait sa rentrée politique par une conférence de presse aminée le 13 octobre 2022 par son président, Mathias Dzon. Le mot général était d’aller au dialogue inclusif.

Réagissant au discours à la nation, du 14 août 2022, du Président de la République, le président de l’ARD, Mathias Dzon, est allé directement aux faits. D’après lui, le Congo traverse aujourd’hui la crise la plus grave de son histoire. Elle est: économique, financière, sanitaire, électorale, et sécuritaire.
Il affirme aussi, que dans son discours à la nation, à l’occasion du 62e anniversaire de l’indépendance du Congo, le Président de la République n’a donné aucune directive pour sortir le pays de cette ”tragédie”.
Au cours de cette conférence de presse, plusieurs questions ont été abordées. Sur le plan économique et financier, «le pays s’effondre chaque jour. L’illiquidité de l’Etat, de l’économie et du système bancaire et financer se consolide: les réserves internationales de change qui sont au plus bas niveau ne sont pas reconstituées, car, les recettes d’exportation ne sont pas rapatriées. Le grave déséquilibre des comptes internes et externes persiste toujours. La dette publique (interne et externe) demeure préoccupante…», a-t-il dit.
Au volet social, il a affirmé que la détresse des Congolais a atteint des cimes. Les paiements courants sont bloqués depuis belle lurette et les retards énormes des salaires dans les administrations décentralisées et déconcentrées, des bourses des étudiants, des pensions des retraités et autres dettes sociales continuent de s’accumuler.
L’explosion des prix des denrées alimentaires de première nécessité impacte très positivement le pouvoir d’achat des populations.
Outre cela, Mathias Dzon pense que le Président Sassou-Nguesso n’a pas su poursuivre l’œuvre de ses prédécesseurs car, après 40 ans de pouvoir sans partage au moment où le Congo est à sa 62e année d’indépendance, le pays a reculé de plus de 20 ans par rapport à des pays comme le Cameroun, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad.
En d’autres termes, selon lui, le pays est mort. Donc, la seule solution serait le dialogue inclusif qu’il a longtemps réclamé en vain.
Il pense qu’il faut réagir, c’est-à-dire passer à l’action et à l’application.

Juticia MBONGO NIANGA (Stagiaire)