Dans le cadre du lancement de l’opération de déguerpissement des épaves qui encombrent les grandes artères et ruelles de la capitale, le ministre du Développement local, de l’assainissement et de l’entretien routier, Juste Désiré Mondélé, s’est rendu sur le terrain le lundi 7 avril 2025. Il a sensibilisé les propriétaires de garages et de parkings occupant le domaine public à retirer leurs véhicules avant qu’il ne soit trop tard. Il était accompagné du commandant territorial des forces de police de Brazzaville, le colonel-major Louis Lando Ngoyo.

Le cortège du ministre a commencé sa mission à Bacongo, en parcourant l’avenue des Trois Francs, les rues Archambault et Alexandry. Il a ensuite poursuivi à Poto-Poto sur l’avenue de France, à Moungali sur l’avenue Mbouéta Mbongo et rue Ndolo à Talangaï.
Partout où il est passé, le ministre a interpellé les tenanciers des garages et des parkings sur l’occupation illégale du domaine public. «Nous demandons à chacun de récupérer son véhicule, ou au moins l’épave de son véhicule, et de le garer correctement. Nous organiserons des moyens pour déguerpir les véhicules qui encombrent la circulation», a déclaré Juste Désiré Mondélé.

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Des épaves à déguerpir

Il a également déploré le retour à l’occupation des espaces publics après une précédente opération de déguerpissement dans les marchés et certaines artères de la capitale. «Nous demandons à tous de respecter les règles afin d’éviter que la force publique ne soit contrainte d’intervenir pour débarrasser les rues des tables et autres objets de commerce», a-t-il averti.
Le ministre a affirmé que cette démarche pédagogique se poursuivra. «Nous ne permettrons pas aux rues de devenir des dépotoirs ou des cimetières de véhicules. La voie publique ne doit pas servir de garage. Nous reviendrons, mais ce ne sera pas pour discuter, mais pour déguerpir», a-t-il promis, tout en reconnaissant deux problèmes: «les parkings qui produisent beaucoup d’eaux usées et s’installent sans tenir compte des canalisations, ce qui pose un vrai problème. Nous avons des cimetières de véhicules le long de nos artères. Cela ne peut pas continuer».
Pour lui, l’assainissement ne se limite pas à la collecte des déchets, mais implique aussi d’avoir des rues propres et sécurisées. «Un véhicule doit être garé dans un garage ou un parking, pas dans une rue», a-t-il précisé, sans fixer de délai pour cette opération. «Ce sera indéterminé, car chacun doit balayer devant sa parcelle chaque jour».

Cyr Armel
YABBAT-NGO