Le ministre de la Santé et de la population, Jean Rosaire Ibara, a réceptionné le lundi 31 mars 2025, un lot de médicaments et d’équipements médicaux destinés à soutenir la gratuité des césariennes et des soins obstétricaux en République du Congo. L’événement s’est tenu en présence d’Abdourahamane Diallo, coordonnateur résident du système des Nations Unies au Congo, d’Adama-Dian Barry, représentante résidente du PNUD, d’Ibrahim Faria, représentant du Fonds mondial, et de Danièle Landry-Mungegana, représentante a.i. de l’UNFPA.
Le premier lot comprend 15 conteneurs de kits de césariennes, obtenus grâce à un accord de préfinancement entre le Gouvernement et l’UNFPA, d’une valeur de 1.111.420.420,30 FCFA. Ces kits contiennent les médicaments et les matériaux nécessaires pour réaliser des césariennes en toute sécurité, tout en garantissant des soins post-opératoires de qualité pour les mères et leurs nouveau-nés.
Le deuxième lot inclut des équipements essentiels pour le stockage et la logistique des fournitures médicales, tels que des chambres froides d’une capacité de 83,9 m³, un camion cargo logistique de 20,6 tonnes avec une capacité de 40 m³, ainsi que des armoires de rangement et des étagères pour une gestion optimale des stocks. Ces équipements, d’une valeur totale de 210.867.960 FCFA, ont été entièrement financés par le Fonds mondial et acquis par les services spécialisés du PNUD.
Le financement du Fonds mondial et l’implication de l’UNFPA et du PNUD sont des éléments clés pour le succès de ce projet, qui vise à garantir à chaque femme enceinte, peu importe sa situation géographique ou économique, un accès à des soins obstétricaux de qualité et gratuits.
Jean Rosaire Ibara a salué ce partenariat international, soulignant que cette initiative allégera un fardeau économique important pour les familles et améliorera l’accès aux soins dans les zones les plus reculées du pays. «Cette action concrète va non seulement sauver des vies, mais aussi renforcer la confiance des populations dans les services de santé publics, en leur offrant des soins gratuits et de qualité, au moment où ils en ont le plus besoin», a déclaré le ministre.
Pour l’UNFPA, cet accord de préfinancement représente un investissement dans le bien-être des mères et des enfants congolais. C’est une étape importante vers l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD), notamment ceux liés à la santé maternelle et infantile.
Gaule D’AMBERT