Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a conféré le 11 janvier avec la représentante de l’UNESCO au Congo, Mme Fatoumata Barry Marega. Les deux personnages ont examiné les défis autour de l’éducation et de la jeunesse.
Depuis son accréditation en tant que représentante de l’UNESCO, le 17 février 2021, c’est la première rencontre de Mme Barry Marega avec le président de l’Assemblée nationale. Les deux interlocuteurs ont examiné les défis autour de l’éducation et de la jeunesse. «Regarder ce que l’UNESCO pourrait apporter dans le cadre de ce mandat sur les questions cruciales auxquelles nous avons des activités ici et avec nos partenaires également», a-t-elle déclaré.
Elle a rappelé que son institution est normative, parle des lois et légifère. «Nous nous occupons des normes en termes d’éducation et des sciences. L’UNESCO a une part à apporter dans ces domaines-là. Nous avons cinq domaines de compétence et des domaines transversaux. Il est question de voir dans quelle mesure les normes et conventions sont respectées; comment accompagner le pays dans les aspects normatifs sur les questions d’éducation, des sciences, de culture, des sciences sociales et de jeunesse, d’autant plus que nous sommes dans l’année de la jeunesse», a-t-elle dit.
«L’UNESCO, en son temps, avait travaillé à un niveau global pour la mise en place d’un Forum africain des parlementaires de l’éducation et de la jeunesse. Ce Forum a des branches partout et le Congo en a une. L’idée était de voir comment renforcer cette branche congolaise pour qu’elle puisse se saisir de ces questions là et commencer à discuter et échanger, faire le suivi et travailler de concert avec les instances gouvernementales et les partenaires», a indiqué Mme Fatoumata Barry Marega.
Elle a rappelé le rôle de l’UNESCO, celui d’apporter les conseils techniques, un renforcement des capacités là où cela est nécessaire et d’aider à structurer les mécanismes idoines pour suivre ce qui a été décidé.

Cyr Armel YABBAT-NGO