Dans une conférence de presse qu’il a tenue le 28 avril 2025 à Brazzaville, le promoteur des 72h du Mayombe Ecorun, José Cyr Ebina, a salué la «réussite» de cette troisième édition qui s’est déroulée du 25 au 27 avril, entre Malélé et Dolisie, sur la route nationale n°1.

L’édition 2025 des 72h du Mayombe représentait un test important pour ses organisateurs. Combinant pratique de certaines disciplines d’athlétisme, détection de talents et protection de l’environnement, l’événement a tenu toutes ses promesses, si l’on en croit José Cyr Ebina, président de l’association multisports Lion d’or. «Les 72h du Mayombe, c’est la course et les récompenses ; c’est la détection; c’est le planting. Nous donnons le goût du sport à nos concitoyens. Nous contribuons aussi à la valorisation de notre pays», a-t-il expliqué. Ils étaient environ 1050 participants (amateurs et spécialistes) au départ. Certains étaient venus de Kinshasa (RDC), d’autres de Luanda (Angola) et de Bangui (RCA), aux côtés de ceux de Brazzaville et de Pointe-Noire. Il y a fort à parier que la participation augmentera encore avec les joggers de plus en plus nombreux au Congo. Et le jour où la prospection sera menée dans d’autres département du pays, on verra cet événement compter parmi les plus courus.
Les deux grands vainqueurs de cette édition sont Gauthier Kakund Musans (RDC) en hommes, et Bénédicte Akouabessi (Congo) en dames. Chacun a été récompensé. Concernant la course des enfants, cinq, dont un autochtone, bénéficieront de bourses d’études et d’une formation en athlétisme dans un centre qui sera implanté à Kinshasa (RDC).
Cette année, une polémique sur le concept de cet événement est née avant son lancement. Pour José Cyr Ebina, comme dans d’autres domaines, les 72h du Mayombe Ecorun sont victimes de leur succès. «Le nom Mayombe est un bien commun», a-t-il rappelé. Il a affirmé être détenteur d’un certificat de l’OAPI protégeant son événement. «Laissons la justice travailler», a-t-il conclu.

G.-S.M.