Ils sont 93097 candidats, au total, répartis dans 246 centres à affronter, depuis le 13 juillet dernier, les épreuves écrites du baccalauréat général. Pour se rendre compte du déroulement de cet examen, Jean Luc Mouthou, ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, après l’avoir lancé au lycée Agostinho Néto, à Talangaï, dans le 6e arrondissement, a visité quatre autres centres à Brazzaville.

Accompagné d’une forte délégation dont le Pr Louis Bakabadio, conseiller à l’éducation du Président de la République, les représentantes de l’UNESCO et de l’UNICEF au Congo, le chef du département de l’Enseignement général s’est rendu au complexe scolaire Gampo-Olilou-lycée de la Révolution, les écoles conventionnées catholiques Immaculée conception et Anne-Marie Javouhey. Le lycée Sébastien Mafouta a clos cette ronde. «Notre bonheur est total pour cette première journée. Nous avons vu que tous les candidats ont trouvé chacun une place pour pouvoir compétir, mais nous allons attendre tout le reste dans quelques semaines», a-t-il déclaré.
Les cadenas électroniques, une innovation encore balbutiante
Outre les caméras placées dans une poignée de centres d’examen il y a deux ans, à l’instar du lycée Chaminade, le baccalauréat 2021 connaît une innovation. Il s’agit de l’instauration des cadenas électroniques et de traçage des malles. Il faut encore un peu de temps pour espérer avoir les résultats escomptés que cette technologie fonctionne à l’aide d’Internet et l’électricité. Deux défis qui ne sont pas encore relevés au Congo.
«Nous ne sommes pas réfractaires au progrès, au développement et à la science. Au contraire, nous sommes en train de travailler pour que l’année prochaine, ce ne soient pas seulement les malles qui soient sécurisées, mais aussi les enveloppes qui seront scellées d’un dispositif électronique et d’ouverture à distance pour certifier l’accès au sujet», a expliqué Jean Luc Mouthou.

fraude au premier jour
des épreuves
Au centre de Kintélé, dans le Pool, un réseau de fraudeurs via le réseau social whatsapp, a été pris en flagrant délit ainsi que des candidats en possession de téléphones portables. Le ministre a saisi cette occasion pour interpeller les candidats à plus de responsabilité. «Le temps de la fraude est passé, nous sommes au temps de la récompense au bout de l’effort et du travail intellectuel. Il n’y aura pas d’autres formes de réussite que celle qui passe par la valeur au travail», a lancé Jean Luc Mouthou.

Esperancia MBOSSA &
Roland KOULOUNGOU (Stagiaire)